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En savoir plus sur les dinoflagellés

Voir le Point-pays Algérie et l'interview de M. A. GHALEM, assistant du directeur de l'agence d'Alger de l'Algérienne des Eaux (production et distribution d'eau potable)
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Revue de presse internationale hebdomadaire
semaine N° 29 du 12 au 18 juillet 2004
Zone géographique
Pays / ville

                                   Informations
                                  
(triées par date)

  Maroc
  Casablanca
18 juillet 2004- De l'importance des espaces verts
La végétation sous toutes ses formes (arbres, arbustes et espèces herbacées, arbres isolées en bosquets ou en boisés) constitue un élément des écosystèmes urbains et naturels mais combien sont sous-estimés et méconnus les effets de la présence de la végétation en ville.
Cela semble être le cas exact de la région de Casablanca qui abrite à peu près 4 millions d’habitants et qui regroupe plus de 500 000 véhicules sans compter les moyens de transport en commun, mais aussi qui concentre plus de 50% de l’industrie nationale. Casablanca est surtout pauvre en matière d’espaces verts (moins de 1m2 par habitant à ce jour).
Les espaces verts et les végétaux d’une ville contribuent à absorber l’eau de pluie, par la percolation au niveau du sol et par les racines des arbres. En préservant les espaces verts, il est possible de réduire le volume des eaux de ruissellement, de protéger les sources d’eau et de prévenir ou du moins réduire les dommages occasionnés par les inondations. La présence d’espaces verts permet aussi de limiter la pollution des eaux de surface qui autrement couleraient sur des surfaces pavés contenant des polluants comme le plomb et des déchets de toutes sortes. Ces eaux drainées naturellement vers les cours d’eau ou captées par les égouts pluviaux, contribuent à la pollution de l’eau et à la disparition de la faune aquatique.
La végétation joue un rôle important pour la protection des sols contre l’érosion par l’eau et le vent...
Pôle environnement, Inspection régionale de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, Casablanca.
Source : L'Opinion.ma

  Algérie
  
15 juillet 2004- Alimentation pérenne en eau potable = dessalement de l'eau de mer - l'ultime alternative
21 petites stations sont opérationnelles à 70% depuis l'été 2003, d'une capacité totale de 57 500 m3/jour, dans les wilayas côtières suivantes : Tlemcen, Tipasa, Alger, Boumerdès, Skikda et Tizi Ouzou. La capacité de production de chaque unité varie entre 1 000 et 2 500 m3/jour. Deux grands opérateurs ont un quasi-monopole d'intervention en matière de réalisation de ces usines de dessalement : l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Algerian Energy Company (AEC) dont Sonatrach et Sonelgaz se partagent la propriété des actions.
8 grandes stations de dessalement à l'horizon 2008 : pour s'assurer une alimentation pérenne en eau potable une stratégie à moyen et à long terme s'impose. Les pouvoirs publics ont prévu la réalisation de 8 grandes stations d'une capacité de production globale de plus d'un million de mètres cubes/jour à l'horizon 2008. La capacité moyenne de chaque unité est fixée à 50 000 et 200 000 m3/jour. Elles seront réalisées dans les wilayas côtières suivantes : Oran, Mostaganem, Tipasa, Tlemcen, Beni Saf, Alger, Boumerdès et Skikda. Une fois réalisées, ces unités de dessalement seront à même de répondre aux plus grands besoins des populations, alors que les eaux des barrages seront réorientées à 70% vers l'agriculture. A Alger, la réalisation de l'usine d'El Hamma, d'une capacité de production de 200 000 m3/jour, est le résultat d'un partenariat AEC/ADE. La société américaine Ionics a été sélectionnée pour s'associer avec ces deux partenaires [prendre connaissance du communiqué : Ionics Selected By Algerian Energy Company For 200,000 Cubic Meter Per Day Seawater Desalination Water Supply Contract]. Le coût de l'investissement est de 210 millions de dollars. Le projet sera réalisé sous la forme de BOO (construire, posséder et exploiter). Il s'agit, entre autres, de l'assurance à l'investisseur de toutes les garanties contre les risques politiques et les changements de loi et la réalisation ainsi que l'exploitation de l'usine par l'investisseur qui en conserve la propriété jusqu'à la fin de la période d'exploitation.
L'AEC et l'ADE participent à hauteur de 30% et la société américaine Ionics à hauteur de 70%. La mise en service de cette usine (El Hamma) est prévue pour fin 2005. Sa conception, sa réalisation et son exploitation sont à la charge de l'investisseur qui en sera propriétaire pendant 25 ans, l'Etat n'étant pas garant du projet.
Quant à l'unité de Beni Saf, c'est le groupe espagnol Cobra-Codesa-Sadyt (Geida) qui a été sélectionné, le mois dernier, pour sa réalisation. Cette entreprise espagnole a proposé la réalisation de cette unité, dont la capacité de production sera de 150 000 m3/jour, en 24 mois. Elle est actionnaire dans le capital à hauteur de 60%, alors que les 40% restants sont répartis entre l'AEC et l'ADE.
Source : allAfrica.com d'après La Tribune d'Alger

  Suisse
  Genève
14 juillet 2004- Les «goûteurs» d’eau donnent la chasse aux imperfections
L’eau du réseau est analysée chaque mois par vingt-cinq collaborateurs des SIG (Services Industriels Genevois), l’équipe des "goûteurs" d’eau, unique en Suisse est née en 2003. Son but? "Que les Genevois aient du plaisir à boire l’eau du réseau", indique l’ingénieur.
Les 25 "goûteurs" viennent de tous les horizons au sein de l’entreprise et se réunissent une fois par mois durant une heure. "Nous commençons par goûter huit échantillons d’eau prélevés à différents endroits du réseau.
Le réseau est constitué à 80% par l’eau du lac -2 stations traitent l’eau pompée directement dans le lac, qui fournit l'eau depuis le XVIIIe siècle- et à 20% par la nappe phréatique dite du Genevois, naturellement pure.
L’eau du réseau vaut donc bien celle conditionnée en bouteilles. Elle présente notamment l’avantage de ne pas avoir plus de vingt-quatre heures.
Pour assurer une eau potable aux 400 000 Genevois du canton, le laboratoire du Service de l’eau des SIG est chargé de contrôler la qualité de l’eau distribuée. Chaque jour, 30 prélèvements sont effectués à différents endroits du réseau.
Le laboratoire doit également s’assurer que l’eau du réseau ne contient aucun germe". "La contamination fécale est celle que l’on redoute le plus", indique l'ingénieur en chef.
Source : journal Tribune de Genève, l'article

  Afrique
  Congo
13 juillet- Projet de construction d'un barrage hydroélectrique à Butembo par des personnes privées
Lassés d’attendre, en vain, que le gouvernement se décide à électrifier leur ville, des opérateurs économiques de Butembo, dans le Nord-Kivu, Est de la République démocratique du Congo, se sont organisés pour se construire un barrage hydroélectrique.
Mususa, une rivière qui, au lieu dit Ivugha, fait une chute de 20 mètres, a inspiré les initiateurs qui ont juste canalisé l’eau vers une petite turbine installée à 100 mètres, en aval et qui, dans la première phase, produit un mégawatt, juste assez pour permettre d’effectuer des travaux plus importants sur le chantier dans le but de produire l’électricité nécessaire pour la construction du vrai barrage qui, d’ici une année, produira cinq – mégawatts. Toute la population de Butembo, 700000 habitants, croit fermement dans ce projet d’électrification qui, en plus d’apporter le développement, résout quelque peu le recours habituel au bois pour les besoins de ménage.
Le projet est évalué à trois millions de dollars US que les hommes d’affaires de Butembo, regroupés au sein de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ont payée de leurs poches, avec espoir de se faire rembourser sur les abonnements de la clientèle. La technologie Sud-africaine s’est révélée être la moins chère et la mieux adaptée au site d’Ivugha avec trois millions de dollars au lieu des neuf millions que demandaient les compagnies analogues spécialisées d’Europe. Pour la facturation, les abonnés paient leur consommation à l’avance par un système de cartes prépayées.

Source : Digitalcongo.net

  Océan Indien
  Madagascar
13 juillet 2004- Menaces de pollution pour les pays de l'océan Indien
Les richesses marines de l’Océan Indien sont menacées par l’urbanisation sauvage des pays de la région dont Madagascar. Afin d’aider ces pays à réduire les déversements, le gouvernement norvégien et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) viennent de leur octroyer 11 millions de dollars.
Le projet consistera à aider huit pays de la région dont la Grande Ile, à élaborer un plan visant à réduire les déversements d’eaux usées, de produits chimiques et d'autres produits polluants provenant des terres, vers les rivières et les eaux côtières. Le PNUE évalue à près de 30 millions les habitants des zones côtieres de ces pays : Kenya, Mozambique, Somalie, Afrique du Sud, Tanzanie, Comores, Madagascar, Maurice, Réunion et Seychelles.
Pour Madagascar, ce projet revêt une grande importance : 34% des industries sont implantées en zone côtière. Elles participent à la pollution marine dont l’ampleur est encore mal quantifiée mais des déchets hautement toxiques se déversent aussi dans la mer, comme les insecticides, le D.D.T., le phénol utilisé dans l’industrie du bois etc. D’autres études montrent aussi qu’il y a une recrudescence anormale des dinoflagellés dans le fond sous-marin des côtes malgaches. Elles produisent des toxines qui affectent les terminaisons nerveuses. La première victime sera la faune marine et particulièrement les poissons et les coquillages.
Source : La Gazette de la Grande Ile (Madagascar)

  Canada
  Colombie
  Britanique
12 juillet 2004- Les résidents des îles doivent modifier leurs habitudes de consommation
Des efforts sont réalisés par les autorités afin de mieux conserver l'eau dans les îles du Golfe (côte ouest -océan Pacifique- région de Vancouver). En raison de la sécheresse et des faibles réserves, les nombreuses îles situées entre le continent et l'île de Vancouver, font face à un manque d'eau.
En été, les réserves d'eau diminuent grandement dans les Îles du Golfe et la demande est beaucoup plus élevée durant la saison estivale. Le problème est amplifié ces dernières années par les faibles précipitations dans la région.
Afin de préserver la quantité et la qualité de l'eau, les autorités tentent de convaincre les résidents de rationaliser leur consommation. Le gouvernement fédéral a, par exemple, installé des affiches qui expliquent comment mieux conserver cette ressource. Le représentant du ministère des Ressources naturelles, Bob Turner, explique que la consommation d'eau peut être réduite en mettant en place des capteurs de pluie, en posant des compteurs ou en modifiant les pommes de douches ou les toilettes des maisons. Il ajoute que le gouvernement fédéral veut faire comprendre aux habitants des îles du Golfe que les réserves d'eau sont liées aux précipitations et non pas aux neiges du mont Baker, comme beaucoup semble le croire.
Source : Radio-Canada, l'article

  Algérie
  Alger
12 juillet 2004- Le prix de l’eau pour les ménages passera à 13 DA/ m3 (1 DA=0,0112 €)
Le prix du mètre cube d’eau potable passera de 9 DA à 13 DA. Ce prix est valable pour les ménages ayant une consommation ne dépassant pas un volume de 25 m3/trimestre.
Cette hausse a été annoncée par Abdelmalek Sellal, ministre des ressources en eau, en marge d’une journée technique sur «la promotion de l’outil national public d’ingénierie et de réalisation des grands travaux hydrauliques». Selon les responsables du secteur, cette augmentation demeure, toutefois faible pour les ménages par rapport au coût du m3 produit par l’Algérienne des Eaux (ADE), en moyenne de 22 DA/m3. L’Agence nationale des barrages (ANB) «le donne gratuitement à l’ADE», a fait remarquer le ministre. Quant aux industriels, ils payeront l’eau à son prix réel, a affirmé un responsable du ministère.
Abdelmalek Sellal a parlé également du projet de gestion du réseau d’eau potable d’Alger. Il a indiqué que le ministère des ressources en eau est en négociations avec le groupe français Suez, pour une gestion déléguée du réseau d’Alger. L'objectif est d’assurer une alimentation continue en eau potable (24 heures/24 heures) pour la population de la wilaya d'Alger. Des travaux de réhabilitation sont déjà engagés à Alger, Constantine et Oran.
Les travaux de transfert des eaux du barrage de Taksebt seront lancés en septembre ou octobre prochain. L’ANB sélectionnera prochainement l’entreprise chargée du projet d’adduction. Pour rappel, ce projet a été arrêté suite à l’objection de la Banque européenne d’investissement (BEI) jugeant l’offre commerciale de Snc Lavalin [voir aussi] trop chère.
La BEI, qui finance le projet pour 225 millions d’euros, permettra de poursuivre les travaux.
Source : Agence algérienne d'information, l'article


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