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Troisième conférence ministérielle sur l’environnement et la santé
Londres, 16–18 juin 1999

Dans cette page :
Introduction | Projet de déclaration (Eau et santé)
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Introduction

La Troisième conférence ministérielle sur l’environnement et la santé a pris appui sur les fondations jetées lors des précédentes conférences ministérielles qui ont eu lieu à Francfort (1989) et Helsinki (1994), qui avaient pour thèmes respectifs « l’élaboration de politiques » et « la planification ». La présente Conférence avait pour thème « Partenariats pour l’action ».

Mille cent quarante-six personnes ont participé à la Conférence, dont 73 ministres de 54 pays, des représentants de 7 organismes des Nations Unies et 11 organisations internationales, une délégation de représentants d’organisations non gouvernementales (ONG), et 186 observateurs ayant assisté à la conférence parallèle organisée à l’intention des ONG, le forum Planète-santé.

Les participants à la Conférence ont élu comme coprésident Mme Tessa Jowell (ministre d’État de la santé publique, Royaume-Uni), M. Michael Meacher (ministre de l’environnement, Royaume-Uni) et Lord Whitty of Camberwell (sous-secrétaire d’État pour l’environnement, les transports et les régions, Royaume-Uni). Le président de chaque séance et le professeur Liam Donaldson (directeur général de la santé, Royaume-Uni) ont été élus covice-présidents. Le Dr Alan Pintér (Hongrie) a été élu rapporteur.

L’eau et la santé

Les participants à la Conférence ont pris note des ravages causés par les maladies d’origine hydrique et des problèmes urgents posés dans la Région européenne par la gestion des ressources en eau, l’approvisionnement en eau et l’assainissement. Les participants ont exposé les points suivants : les problèmes particuliers auxquels doivent faire face les NEI ; l’importance de l’action éducative, de la formation, et de la participation du public et des entreprises ; et le cadre d’action que constitue la Convention de 1992 de la CEE sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux et les instruments d’action de l’Union européenne. Ils ont souligné l’importance du Protocole sur l’eau et la santé, ainsi que sa portée comme le premier instrument législatif élaboré conjointement par l’OMS et la CEE.

De nombreux pays ont exprimé leur soutien marqué au Protocole et exprimé l’espoir qu’il serait utile et proposé l’adoption de mesures pratiques pour contribuer à sa mise en œuvre (par exemple, élaboration de principes directeurs, mesures destinées à renforcer les capacités et mise en commun des informations). Les participants à la Conférence se sont félicités du rôle joué par le CEES, la Réunion des parties à la Convention et le gouvernement hongrois. Ils se sont déclarés satisfaits des initiatives visant à mettre en place des projets pilotes concernant la mise en œuvre du Protocole et noté que, dans de nombreux pays, cette mise en œuvre nécessiterait une aide financière très importante. Ils ont invité les secrétariats de l’OMS et de la CEE à parachever un mémorandum d’accord entre leur Organisation sur la base des décisions prises sur les programmes et budgets couvrant la période postérieure à 1999. Ils ont aussi pris note du projet d’organiser la première réunion des Parties au Protocole en octobre 2000 et un séminaire sur la gestion durable des ressources en eau et la santé, qui aura lieu dans la Fédération de Russie en mai 2000.

Les participants à la Conférence ont adopté le Protocole sur l’eau et la santé par consensus. Il a été signé par les pays suivants : Albanie, Allemagne, Arménie, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Fédération de Russie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monaco, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tchéquie et Ukraine. Un certain nombre d’autres pays ont exprimé leur volonté de signer bientôt le Protocole.

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PROJET DE DÉCLARATION DE LA TROISIÈME CONFÉRENCE MINISTÉRIELLE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTÉ

Eau et santé

Nous adoptons le Protocole sur l’eau et la santé à la Convention d’Helsinki sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux de 1992 dans le but de prévenir, de combattre et de faire reculer les maladies d’origine hydrique grâce à une collaboration dans les domaines de la gestion des ressources en eau et de la protection de la santé et de l’environnement. Nous remercions le gouvernement hongrois d’avoir pris la tête du processus d’élaboration de ce protocole et invitons tous les États membres de la Commission économique pour l’Europe de l’Organisation des Nations Unies et de la Région européenne de l’OMS à ratifier tant le Protocole que la Convention précitée.

Dans le cadre du Protocole, nous prendrons toutes les mesures appropriées pour obtenir :

  • un approvisionnement adéquat en eau potable salubre et exempte de micro-organismes, de parasites ou de substances qui, en raison de leur nombre ou de leur concentration, constituent un danger potentiel pour la santé de l’homme, y compris par la protection des ressources en eau utilisées pour l’approvisionnement en eau potable, par le traitement de l’eau et par la mise en place, l’amélioration et le maintien de systèmes collectifs ;
  • un assainissement adéquat d’une qualité propre à permettre de protéger suffisamment la santé de l’homme et l’environnement grâce en particulier à la mise en place, à l’amélioration et au maintien de systèmes collectifs ;
  • une protection efficace des ressources en eau utilisées pour l’approvisionnement en eau potable et des écosystèmes aquatiques correspondants contre la pollution due à d’autres causes, notamment à l’agriculture, à l’industrie et aux autres rejets et émissions de substances dangereuses. Cette protection visera à réduire et à éliminer effectivement les rejets et émissions de substances jugées dangereuses pour la santé de l’homme et pour les écosystèmes aquatiques ;
  • une protection suffisante de la santé de l’homme contre les maladies liées à l’eau qui sont dues à l’utilisation d’eau à des fins récréatives, à l’utilisation d’eau pour l’aquaculture et la conchyliculture, et à l’utilisation d’eaux usées pour l’irrigation ou à l’utilisation de boues d’épuration dans l’agriculture ou l’aquaculture ;
  • la mise en place de systèmes efficaces pour surveiller les situations risquant d’entraîner des épisodes ou des incidents de maladies liées à l’eau et pour intervenir en cas d’épisodes et d’incidents, ou de risque d’épisodes et d’incidents, de telles maladies.
Nous appliquerons les dispositions du Protocole dans toute la mesure du possible avant son entrée en vigueur. Nous demandons à la CEE/ONU et à l’OMS de fournir une assistance à cette fin, notamment :
  • en organisant des réunions des signataires, ouvertes à tous les États habilités à signer le Protocole, à la Commission européenne et à toutes les organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales intéressées ;
  • en offrant l’infrastructure nécessaire dans le cadre des budgets existants.
Nous préconisons, dans cette tâche, une étroite coopération entre la CEE/ONU, l’OMS, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission européenne, ainsi que d’autres organisations internationales intéressées. Nous demandons en particulier à la CEE/ONU et au PNUD d’apporter une contribution utile aux stratégies nationales pour le développement durable en continuant à développer les capacités nationales dans le domaine de l’eau et de la gestion de l’eau. Nous offrons de partager notre expérience avec d’autres régions du monde et recommandons le Protocole à l’attention des autres commissions regionalesrégionales de l’Organisation des Nations Unies et bureaux régionaux.

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