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Communiqué de presse émis par
Agence de l'Eau Adour-Garonne
90 rue du Férétra
31078 Toulouse Cedex 4

Toulouse, le 13 février 2003

Légère hausse du coût le l’eau potable du
grand Sud-ouest en 2002


Produire et distribuer de l’eau potable à partir d’une eau brute (rivière, eau souterraine), collecter et épurer les eaux usées, tout ce cycle domestique de l’eau a un coût. L’eau est en effet au cœur d’un vaste système de traitement, de contrôle, de distribution, de collecte et d’assainissement, qui permet au consommateur d’avoir en permanence une eau potable de qualité. Le service d’eau potable est assuré par la commune, le syndicat de communes ou un distributeur d’eau auquel le maire ou le président a concédé cette mission.

2,68 /m3 en 2002

2,68 €/m3 en 2002, contre 2,62 en 2001, (soit + 2,3%), c'est le prix moyen payé dans le bassin Adour-Garonne (le grand sud-ouest atlantique) par une famille de trois personnes utilisant 120m3/an. Il comprend :
  • 1,09 €/m3 perçu par le service "distribution de l'eau" : après traitement pour la rendre potable, l’eau est stockée dans les châteaux d’eau et transportée par les canalisations (réseau de distribution).;

  • 1,08 €/m3 perçu par le service "assainissement" pour l’évacuation des eaux usées après utilisation (égouts) et leur traitement dans une station d’épuration.

  • 0,35 €/m3 pour la protection de l'environnement (redevances "prélèvement" et "pollution" perçues par l'Agence de l'Eau Adour-Garonne). Depuis 1992, la part de cette redevance est constante (13% du prix de l'eau) ;

  • 0,02 €/m3 pour le FNDAE (fonds national pour le développement des adductions d'eau), destiné à aider les communes rurales

  • 0,14 €/m3 pour la TVA, lorsqu'elle s'applique (selon la taille de la commune).


Pourquoi varie-t-il ?

L’eau est un produit alimentaire qui, en raison de sa fragilité, nécessite un traitement spécifique. Ce n’est pas l’eau elle-même que le consommateur se voit facturer mais le prix d’un service qui varie notablement en fonction de conditions locales et du niveau de prestation recherché.

Plus les normes de potabilité deviennent strictes, plus les traitements doivent être poussés. Plus les ressources en eau diminuent ou sont polluées, plus les coûts de traitement, de transport, de contrôle, de distribution et d’épuration augmentent.

Quels sont les risques ?

Les principaux problèmes de qualité de l’eau brute (c’est-à-dire non encore traitée) concernent :
  • les sources de montagne, dont la grande majorité n’est pas correctement protégée, d’où des risques de contamination bactériologique épisodiques ou chroniques,

  • les captages en plaines agricoles, menacés essentiellement par les excès de nitrates et de produits phytosanitaires. Les travaux réalisés ces dernières années ont permis de juguler en quasi totalité les dépassements de norme pour les nitrates. Mais l’augmentation préoccupante des traces de produits phytosanitaires traduit une dégradation de la qualité de l’eau des rivières et des nappes souterraines qui nécessitera la mise en place rapide de traitements de potabilité complémentaires.

Les normes de qualité auxquelles l’eau du robinet doit se conformer sont les mêmes dans tous les pays de la communauté européenne. Elles ont été réactualisées récemment par une directive européenne de 1998, transposée en droit français par un décret de décembre 2001.

Qui fixe le prix de l’eau potable et qui est responsable ?

En dehors des redevances de l’Agence de l’Eau, de la TVA et du FNDAE, le prix de l'eau est fixé par la commune ou le groupement de communes concerné. Les élus locaux choisissent librement leur mode de gestion des services "eau et assainissement". Les communes peuvent gérer elles-mêmes en régie, s’associer entre elles (dans le cadre d’intercommunalité) ou déléguer à des opérateurs privés la réalisation des ouvrages et/ou de leur exploitation et entretien.

Dans le bassin Adour-Garonne, la gestion de l'eau potable est assurée par :
  • une régie municipale pour 1158 communes,
  • une régie intercommunale pour 2025 communes,
  • une société privée pour 3684 communes.

Quel que soit le mode de gestion, les communes sont toujours responsables des services eau potable et assainissement (qui ont le statut de services publics) et propriétaires des infrastructures. Par ailleurs, elles sont tenues de gérer les dépenses et les recettes relatives au service de l’eau en respectant le principe de " l’eau paie l’eau " afin d’assurer une totale transparence financière.

Comment réduire sa facture d’eau potable ?

Tout simplement :
  • en réduisant sa consommation : une douche (40 à 80 litres d’eau) est plus économe qu’un bain (200 litres). Il est de même inutile de laisser couler l’eau quand on se lave les dents ou les mains ou quand on fait la vaisselle. Des réducteurs de débits aux robinets permettent une distribution suffisante sans être excessive. Il est possible aussi d’installer des chasses d’eau à deux vitesses ;

  • en faisant la chasse aux fuites : un robinet qui fuit goutte à goutte entraîne la perte de 120 litres d’eau par jour, soit 35 m3 par an, un filet d’eau qui coule d’un robinet ou d’un pommeau de douche, 130 à 600 m3 par an… La fuite d’une chasse d’eau représente entre 45 et 220 m3 d’eau perdue par an. Rappelons qu’une famille de trois personnes utilise en moyenne 120m3/an.

Tout savoir sur le prix de l'eau en Adour-Garonne

Observatoire du prix de l'eau : gilbert.saulieres@eau-adour-garonne.fr


Contact presse : Marie-Martine Galaup Tél. 05 61 36 37 24 Fax 05 61 36 37 28
marie-martine.galaup@eau-adour-garonne.fr

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