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Contre-exemple par la réalité du monde au-delà des vœux des institutions internationales :

Un exemple de développement non soutenable : la catastrophe de Bhopal (1984)





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Union Internationale des Ingénieurs et des Scientifiques utilisant la langue Française ::: Union Internationale des Associations et Organismes Techniques (UNESCO)
Comment diminuer la fracture existant entre les propositions des Nations Unies et les décisions des Gouvernements en matière de développement durable ?

Que sont devenues les propositions
de l'ONU, les messages de l'OCDE, les recommandations du GIEC, ... ?


Colloque les mercredi 15 & jeudi 16 juin 2011


UNESCO, Salle XII (La salle XII est au sous-sol)
7 place de Fontenoy 75352 Paris 07 SP France

Métro : Ségur (ligne 10), Cambronne (ligne 6), École Militaire (ligne 8)

Contact, information : jeanvergnes@neuf.fr ou secretaire@uisf.fr



Télécharger le programme du colloque en suivant ce lien (document Word)

Vous inscrire au colloque :
accès gratuit, inscription obligatoire
Télécharger le formulaire d'inscription (document Word)



Exemples de fracture

Fracture expertise / décideurs
La catastrophe du Japon : construction de centrale sur la rive située à une centaine de km de la fracture génératrice de tsunamis ; impacts prévisibles d'un cyclone sur les centrales ; mensonges gouvernementaux sur la situation avant, pendant et après la catastrophe.
Lire les contributions des Journalistes Ecrivains pour la Nature et l'Ecologie, spécial catatrophe nucléaire au Japon

Fracture ONU / gouvernements
Le programme des Nations Unies concernant les 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement visant la réduction (50%) des sources de la pauvreté d'ici 2015... qui ne sera jamais réalisé.



Présentation et objectifs du colloque

Comment diminuer la fracture existant entre les propositions des Nations Unies et les décisions gouvernementales en matière de développement durable ?

Il existe de nombreuses définitions du concept développement durable du fait de l'évolution de ses applications depuis des décennies. Pour être intelligible, on peut dire qu'il s'agit d'une démarche systémique pluridisciplinaire permettant de définir des solutions de problèmes divers, une démarche prenant en compte les besoins actuels et futurs de l'humanité, la sauvegarde de la biodiversité, les impacts terrestres actuels et futurs des activités créées.

L'impact inattendu : les activités socioéconomiques sont plus efficaces et les projets techniques plus surs.

Deux organismes du Conseil économique et sociale de l'ONU sont chargés du développement durable : la Commission du développement durable et la Division du Développement Durable. "Loin d'être un fardeau, le développement durable est une aubaine : sur le plan économique, c'est une chance de créer des marchés et des emplois ; sur le plan social, une chance de combattre l'exclusion ; sur le plan politique, une chance de réduire les tensions qui risquent de dégénérer en violence et donner à chacun le choix de décider de son propre avenir (SG ONU)".

L'éducation (qui rassemble des activités d'information, de sensibilisation et de formation) devrait contribuer à faire comprendre et accepter le caractère incontournable de cette démarche. L'urgence, c'est la formation des compétences nationales nécessaires, priorité de toute politique nationale de développement durable afin de stopper les improvisations aux conséquences catastrophiques. Des compétences pour la mise en œuvre d'organisations durables [ville, campus, hôpital, industrie, ...], d'un projet technique (construction d'un barrage, valorisation d'un déchet, ...), d'une politique (lutte contre l'effet de serre, protection de la biodiversité, lutte contre la désertisation, réduction de la pauvreté,...

Dans le cas du colloque, le problème de la fracture existant entre les savoirs et les décisions a été réduit à celui de la fracture existant entre les propositions ONU (donc celles de l'expertise internationale) et celles des gouvernements concernant la mise en œuvre effective de politiques nationales de développement durable.
Cette fracture a des conséquences : la plupart des problèmes évoqués précédemment, souvent abordés avec des méthodes inadaptées à leur complexité, sont sans solutions. Les événements récents du Japon en ont montré les conséquences dramatiques.


Cette fracture s'accroit avec le temps. Le constat est universel. Ses origines sont multiples (confusions sémantique "développement durable" et "protection de l'environnement ; absence d'évaluation des projets dits "durables" ; improvisations en matière "d'éducation au développement durable" ; incompatibilité entre durée du mandat des élus et projet durable ; modifications impopulaires des modes de vie, de consommation et de production (qui entrainent des contraintes qui seront moins dures et moins coûteuses que celles que l'on subira si rien ne change (Rapport N. Stern))...

Un groupe Développement Durable a été créé pour réfléchir et organiser, à l'UNESCO, un colloque dont les deux objectifs principaux seraient d'une part de tenter d'identifier les meilleurs moyens pour réduire cette fracture et, d'autre part, d'innover en matière d'organisation d'un colloque en imposant notamment des propositions d'actions concrètes associées à des processus d'évaluation, en privilégiant les débats, en évitant les déclarations sans lendemain, ...

Sachant que la volonté politique des responsables est la clef pour réussir une politique de développement durable, que l'effet de serre devrait être pris plus au sérieux, que les problèmes posés par l'accès pour tous à une eau potable ne doivent plus être uniquement l'objet de discussions académiques mais d'actions concrètes de grandes envergures, que tous les pays du monde affrontent des problèmes semblables, ... ce Groupe DD a tenu compte que le Sommet de Rio avait désigné les collectivités locales comme les vecteurs du développement durable, que les Sciences Sociales et Humaines ont un rôle majeur incontournable dans la promotion de cette démarche, que l'enseignement supérieur doit former les compétences nécessaires, que les institutions publiques (locales, nationales, intergouvernementales) doivent appliquer le principe d'exemplarité, que les processus d'informations et de sensibilisation (notamment les activités des journalistes et des ONG) doivent contribuer à lever les réticences et les doutes, ... On peut penser que tous ces problèmes seront aussi au centre des réflexions et propositions des participants.

La participation de personnalités connues (dont un Prix Nobel), de représentants des institutions publiques évoquées précédemment, de représentants de délégations permanentes d'États membres auprès de l'UNESCO, de représentants d'ONG, permettent de penser que ce colloque pourrait bien s'être engagé sur une voie nouvelle, réclamée depuis longtemps, celle qui conduit à l'action concrète qui est mise en œuvre, suivie et évaluée.
Il ne reste plus qu'à espérer que les résultats obtenus seront à la hauteur des attentes des organisateurs.




Un exemple de développement non soutenable : la catastrophe de Bhopal

La Nawad Colony est un bidonville musulman de la ville de Bhopal, la capitale de l'Etat indien du Madhya Pradesh. La particularité de cette agglomération d'habitations informelles est qu'elle jouxte - avec une vingtaine d'autres commuautés - le site où avait lieu il y a 27 ans, une des plus grandes tragédies industrielles de l'histoire.

Voir l'article de la journaliste Andrée-Marie Dussault (ouvre une nouvelle fenêtre)




Maladies entrainant des déformations, conditions de vie insalubres, la Nawad Colony est installée derrière les anciennes installations de Union Carbide.
Photos © Andrée-Marie Dussault

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