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Anses


Résultats de l’étude nationale de surveillance des expositions alimentaires aux substances chimiques (Etude de l’Alimentation Totale 2 - 2006-2010)





Maisons-Alfort le 30 juin 2011
L’Agence vient de réaliser la plus large photographie jamais réalisée des apports nutritionnels et expositions alimentaires aux substances chimiques de la population en France, en vue d’évaluer le risque à long terme de ces expositions. D’une façon générale, EAT 2 confirme le bon niveau de maîtrise des risques sanitaires associés à la présence potentielle de contaminants chimiques dans les aliments en France, sur la base des seuils réglementaires et valeurs toxicologiques de référence disponibles.

Cependant, cette étude pointe également, pour certains groupes de populations, des risques de dépassement des seuils toxicologiques pour certaines substances telles que le plomb, le cadmium, l’arsenic inorganique ou encore l’acrylamide, nécessitant des efforts de réduction des expositions. Ces risques étant souvent associés à des situations de forte consommation d’un aliment ou groupe d’aliments donné, l’Anses rappelle l’importance d’une alimentation diversifiée et équilibrée en variant les aliments et la quantité consommée.

Enfin, l’étude met en évidence la nécessité de développer les connaissances scientifiques aussi bien d’ordre toxicologique qu’analytique pour un ensemble de substances non réglementées à ce jour, mais présentes dans l’alimentation, et pour lesquels il n’est pas possible de conclure à ce jour en matière d’évaluation des risques.


Méthode mise en oeuvre dans le cadre de cette étude
Basée sur un référentiel de l’OMS, cette étude, dite de l’alimentation totale (EAT), initiée en 2006 s’est basée sur la recherche de 445 substances chimiques (pesticides, métaux lourds, contaminants issus des activités humaines, phyto-estrogènes, additifs,...) dont 12 minéraux, dans des échantillons constitués à partir de 20.000 aliments appartenant à 212 familles de produits différents. Près de 250 000 résultats d’analyses ont ainsi été rassemblés, permettant, en les croisant avec les données sur les habitudes alimentaires issues de l’étude INCA2 de l’Agence, d’estimer l’exposition alimentaire globale des consommateurs à ces différentes substances, et de les comparer, lorsqu’ils existent, à des seuils toxicologiques disponibles considérés comme sans danger pour la santé.

Cette étude a pu être menée par l’Anses grâce au soutien des ministères en charge de l’alimentation, de la santé et de la consommation, et d’une contribution de l’observatoire des résidus de pesticides. Résultat d’un travail de plus de 4 ans faisant suite à une première étude de cette nature réalisée à plus petite échelle entre 2001 et 2005 (EAT1), l’étude EAT2 constitue une source d’information sans précédant par le nombre des substances recherchées. Le rapport d’étude associé à l’avis de l’Agence précise la méthode adoptée, et présente, pour chaque substance prise en compte (contaminant et minéraux), l’origine de la substance, la caractérisation des dangers, les aliments principaux contributeurs de l’exposition des consommateurs à cette substance, ainsi que l’évaluation du risque lié à cette exposition sur la base des valeurs toxicologiques disponibles.


Premiers résultats de cette étude
  • Un bon niveau global de maîtrise sanitaire : pour 85% des substances qui ont pu faire l’objet d’une évaluation, le risque peut être écarté pour la population générale, l’évaluation des expositions des consommateurs restant toujours en deçà des valeurs toxicologiques de référence disponibles (VTR).
    Par ailleurs, pour les pesticides, qui ont fait l’objet de la recherche de 283 substances actives phytopharmaceutiques, les résultats confirment les données des plans de surveillance et de contrôle qui font apparaitre un niveau de conformité supérieur à 95% au regard des seuils réglementaires.
  • Des évolutions à la baisse et à la hausse par rapport aux études antérieures : comparés aux résultats d’EAT 1 (2000-2004), des évolutions positives, pour des substances comme le plomb ou certains polluants organiques persistants, sont constatées : ainsi, concernant les dioxines et PCB les derniers résultats montrent que le pourcentage d’adultes et d’enfants potentiellement exposés à des niveaux supérieurs au seuil toxicologique considéré comme sans risque pour une exposition de long terme (VTR) est passé de 20 à 28% en 2005 à moins de 1% aujourd’hui. Cette évolution favorable est notamment la conséquence d’une interdiction des PCB en France depuis désormais plus de 15 ans et de la mise en place d’une règlementation sur l’ensemble de la chaine alimentaire aussi bien pour les dioxines que les PCB.
    A l’inverse, par rapport à EAT1, on observe une hausse des expositions pour certaines substances comme le cadmium, l’aluminium, le chrome, ou encore certaines mycotoxines comme le déoxynivalénol (DON).
  • Des risques de dépassement pour une douzaine de substances : pour une douzaine de substances, le risque de dépassement de VTR ne peut être exclu pour certaines catégories de la population, souvent caractérisées par une forte consommation de certains aliments spécifiques : c’est le cas de certains composés inorganiques (cadmium, arsenic inorganique, aluminium, méthylmercure), des sulfites (additif présent notamment dans le vin), d’une mycotoxine (deoxynivalénol, dit DON, et ses dérivés), de l’acrylamide (composé néoformé lors de la cuisson) et d’un pesticide (diméthoate). C’est également le cas pour le plomb et les PCB, malgré les baisses d’exposition constatées par rapport à EAT1. Ces constats sont cohérents avec ceux établis par d’autres organismes ayant évalué les risques liés à ces substances (EFSA, OMS).
    Par ailleurs, on soulignera que la plupart de ces substances ont fait l’objet d’une réévaluation à la baisse de leur VTR ces dernières années, suite à la prise en compte des dernières données scientifiques disponibles de leurs effets potentiels sur la santé.
  • Une alimentation diversifiée pour prévenir le risque de dépassement : certains aliments ont été identifiés comme contribuant de manière notable à l’exposition à plusieurs de ces substances pour lesquelles un risque ne peut être exclu. Il s’agit d’aliments fortement contaminés mais consommés en quantité significative par des populations très réduites (thon notamment). Mais il peut aussi s’agir d’aliments qui ne sont pas nécessairement très contaminés, mais qui sont très consommés. Ainsi, pour quelques substances, les contributeurs majoritaires sont par exemple les céréales et les produits qui en sont dérivés (cadmium, plomb, aluminium, DON et dérivés), le café chez les adultes (cuivre, arsenic inorganique et acrylamide) et, dans une moindre mesure, le lait chez les enfants (plomb, zinc). Les actions de gestion des risques afin de réduire les teneurs de ces contaminants dans les aliments principalement contributeurs (réglementation et actions auprès des filières) doivent être poursuivies.
    D’autres aliments contribuent fortement à l’exposition à certaines substances car ce sont les aliments présentant les plus fortes teneurs. C’est le cas des poissons gras, contaminés en dioxines et PCB, ou du thon, contaminé en méthylmercure. Pour ces aliments, il convient de respecter les recommandations de consommation de poissons émises par l’Anses. Ces recommandations permettent d’assurer une couverture optimale des besoins en nutriments tout en limitant le risque de surexposition aux contaminants chimiques.
  • Des risques d’excès ou de déficit de certains minéraux sur le plan nutritionnel : concernant le sodium, le risque d’apports excessifs ne peut être écarté pour la population générale. Il convient ainsi de poursuivre les efforts de réduction des apports, à travers une réduction des teneurs en sel des principaux contributeurs (pain et produits de panification sèche, charcuteries, fromage,...), en conformité avec les orientations du plan national nutrition santé. Le risque d’insuffisance d’apports n’a pu être écarté pour le calcium, le magnésium, le fer, le sélénium, le cuivre et le zinc. Le risque d’apports excessifs ne peut être écarté pour le zinc et le cuivre. Concernant les phyto-estrogènes, le risque peut être écarté pour la population générale. Néanmoins, il convient de mener des études spécifiques pour évaluer les apports des forts consommateurs de produit à base de soja.

Suite dans le dossier de presse à télécharger, voir en haut à gauche.






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