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Zéliges, Fès










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"Cinquantenaire de l'indépendance du Royaume du Maroc"

Extrait de
"Cinquante ans de développement humain au Maroc"
"Perspectives 2025"
"Document de synthèse du rapport général"

janvier 2006
L'intégralité du document est téléchargeable au
format pdf sur le site www.rdh50.ma



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5. Cadre de vie et développement du potentiel physique

5.1. L'eau :


Dès l'Indépendance, le Maroc s'est doté d'une politique forte et dynamique dans le secteur de l'eau, avec pour objectif de vaincre la vulnérabilité face aux aléas climatiques, en maîtrisant et en stockant les eaux des années humides pour pouvoir faire face aux années de sécheresse. Les objectifs visés étaient de répondre à la demande croissante en eau potable des populations et de donner à l'agriculture un essor important en vue de satisfaire les besoins alimentaires et d'encourager l'agriculture d'exportation. Le défi lancé alors, pratiquement atteint dès 1998, était d'irriguer un million d'hectares à la fin du siècle passé. La politique des barrages lancée par le Roi Hassan II a permis d'assurer au pays la sécurité hydrique et alimentaire, d'améliorer les revenus des agriculteurs des périmètres irrigués, d'intensifier et de diversifier la production agricole et de développer les exportations agricoles.

Outre cet aspect lié à la mobilisation des ressources en eau, considérée comme une véritable réussite du Royaume, le devenir des eaux usées et la pollution des eaux ont connu, durant cette période, moins d'intérêt et de succès. Parmi les retombées négatives: la qualité des eaux des rivières, barrages et nappes phréatiques s'est dégradée à grande vitesse, ces deux dernières décennies, limitant ainsi le potentiel réel en eau mobilisé à travers la moindre qualité de ces eaux. Un autre aspect a entravé, en partie, les succès de la politique nationale en matière d'eau : une séparation nette dans l'approche suivie entre les aménagements hydrauliques et hydro-agricoles à l'aval des bassins versants et les aménagements requis à l'amont de ces bassins versants.

Depuis sa conception de départ, la politique de l'eau menée s'est longtemps focalisée sur la mobilisation des ressources. Il a fallu attendre 1995 et la promulgation de la loi sur l'eau pour introduire une série de principes fondamentaux dont l'unicité de la ressource en eau, sa gestion de façon intégrée et décentralisée par bassin versant, une gestion participative des usagers, la maîtrise des gaspillages et l'économie de la ressource. Depuis, le principe de gestion de la demande est devenu le principe directeur de la politique publique de l'eau. Des efforts notables ont ainsi été déployés, en matière de limitation de la demande, avec des résultats tangibles au niveau de l'eau potable. Ces efforts, qui ont été obtenus grâce à l'introduction de la tarification par seuils de consommation, ont aussi été menés en agriculture irriguée, secteur le plus consommateur d'eau, mais les résultats obtenus jusqu'à maintenant restent mitigés.


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5.2. L'énergie :

Le poids de la facture énergétique du Maroc est considérable, alors même que la consommation moyenne d'énergie par habitant y demeure plus faible que dans plusieurs pays de niveau comparable. Or, pour les mêmes raisons invoquées concernant la question de l'eau, jointes aux tendances lourdes du marché mondial de l'énergie, le pays s'expose à un stress accentué et à des charges autrement plus lourdes en la matière. Le développement des énergies renouvelables et du gaz, l'économie systématique d'énergie, le recours précoce aux technologies et aux machines peu consommatrices de pétrole, avec une sensibilisation accrue des populations à l'économie d'énergie, sont seuls à même d'atténuer ce stress, avec une option nucléaire restant ouverte à plus long terme, dans la panoplie des réponses possibles.


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5.3. La terre, la forêt et autres ressources :

La surface cultivée et cultivable, ainsi que les autres couverts végétaux, notamment les forêts, ont subi de fortes attaques naturelles - telles que l'érosion, la désertification, les incendies - et humaines, telles que le surpâturage, le sur prélèvement de bois, l'expansion urbaine irrationnelle et la spéculation.
Ainsi, les populations rurales, manquant souvent d'infrastructures de base, accusant un bas niveau de vie et vivant dans des zones fragiles, dépendent, dans leur quotidien, de l'exploitation des ressources naturelles. La conjonction de cette situation précaire avec l'extrême variabilité des conditions climatiques a conduit à des déséquilibres des écosystèmes et à des perturbations environnementales, pouvant, à terme, générer des dégradations irréversibles.

La pression excessive sur les ressources naturelles au delà de leur capacité de renouvellement a épuisé ou fortement réduit cette capacité. Ceci a, en retour, aggravé la pauvreté. Un tel cercle vicieux risque d'engendrer des situations où la pauvreté subsistera, avec des ressources irrémédiablement épuisées ou dégradées. Il y a là un conflit entre les intérêts immédiats des individus (les usagers) et ceux de la collectivité ; conflit qui a été constamment traité dans l'adversité et qui en a engendré un autre entre l'usager qui prélève et l'administration qui surveille, protège, et sanctionne. Or, lorsque la pression sur les ressources naturelles constitue l'unique forme de subsistance, à défaut de sources de revenus alternatifs, cette gestion dans l'adversité devient inefficace en termes de protection des ressources, sans effet dissuasif sur les usagers et inapplicable dans ses composantes répressives.

De façon générale, la surexploitation des ressources hydriques et halieutiques et la dégradation de leur qualité, le surpâturage, les défrichements, la mise en culture des terres marginales et l'extension de l'urbanisation sur des terres à haut potentiel agricole sont souvent l'expression d'un arbitrage mal rendu, au profit de considérations à court terme ; un arbitrage qui paraît soulager les problèmes du moment mais conduit à les retrouver plus complexes sur le long terme.

Seules des visions et des pratiques territorialisées, intégrées, intersectorielles et prenant en considération les opportunités et les risques à long terme peuvent contribuer à sauvegarder les ressources naturelles du pays, notamment celles qui ne sont pas renouvelables.







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