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Revue de presse internationale hebdomadaire
semaine N°40 du 27 septembre au 3 octobre 2004
Zone géographique
Pays / ville

                                   Informations
                                  
(triées par date)

  Madagascar
  Antananarivo
1er octobre 2004- Eau potable : toutes les consommations bientôt payantes dans la capitale
Bientôt, toute consommation en eau potable deviendra payante : pour les installations privées mais dans le cadre de cette nouvelle mesure aussi pour les bornes fontaines, avec des tarifs qui n'ont rien de comparables. Dans quelques semaines, les usagers des bornes fontaines devront payer leur consommation : 50 fmg pour un grand seau d'eau et un ariary par litre si l'usager en puise au-delà.
Les douches et WC publics ainsi que les lavoirs et les blocs sanitaires seront également payants (nombre d'entre eux le sont déjà) avec des tarifs qui varieront en fonction du service consommé. Cette mesure est déjà appliquée dans de nombreux fokontany. Des opérations d'information et de sensibilisation ont été menées dans les six arrondissements de la ville par la commune urbaine d'Antananarivo, en vue de « généraliser » la participation financière des usagers dans les installations publiques (entretien, traitement de l'eau).
Cette mesure vise surtout à responsabiliser les usagers et à les conscientiser sur la valeur -quelquefois encore peu perçue - de l'eau, mais également à permettre une meilleure gestion des ressources en eau. Ce, conformément au « Code de l'Eau » que Madagascar a dûment ratifié. Les installations seront munies de verrous et autres protections solides en vue d'en assurer la sécurité.
Source : allAfrica.com, l'article

  Vietnam
  Hanoi
30 septembre 2004- Les nappes d'eau souterraines menacées
Le secteur urbain rejette quotidiennement 500.000 m3 d'eaux usées dont 100.000 m3 proviennent des entreprises industrielles, hôpitaux, ou autres établissements. Le système d'égouts acheminent les eaux usées dans quatre rivières : Tô Lich, Lu, Set, Kim Nguu. Du fait de l'absence de traitement adéquat, les eaux usées contiennent une proportion élevée de matières organiques et de corps solides en suspension. Ce sont les deux facteurs principaux de pollution des nappes d'eau.
Actuellement, la compagnie commercial de l'eau propre de Hanoi compte neuf usines qui exploitent 120 puits fournissant quotidiennement de 400 à 450.000 m3/jour. En outre, selon des statistiques incomplètes, la capitale totalise également environ 290 puits relevant de divers services et entreprises, et 100.000 petits puits des particuliers. Ces pompages rendent la gestion des ressources en eau souterraine très difficile et expliquent la baisse de leur qualité. Ainsi, la concentration en azote, fer, NH4 dans l'eau tend à s'accroître aux puits Phap Vân, Tuong Mai, Ha Dinh. Les concentrations en fer et en manganèse dépassent déjà les normes autorisées à Thanh Tri, Gia Lâm. Des substances polluantes provenant des eaux usées, déchets, épandages agricoles ont atteint la 1re nappe d'eau souterraine, notamment dans la partie sud de la capitale (district Thanh Tri).
Aujourd'hui, 5 districts suburbains épandent annuellement 30.000 tonnes d'excrément dans les zones agricoles, ce qui a pour effet de nuire à la qualité des eaux souterraines. En outre, l'emploi excessif d'engrais, de produits de protection végétale, etc., provoque un déséquilibre environnemental dont pâtit l'écosystème. L'environnement est ainsi gravement pollué dans les villages de métiers traditionnels comme le village de production de céramiques Bat Tràng, celui de fabrication des nouilles de riz Phu Dô, celui de traitement des déchets Triêu Khuc, etc.
Source : Le Courrier du Vietnam, l'article

  Algérie
  Alger
29 septembre 2004- Eau : coopération algéro-française
Les deux parties (le ministre des Ressources et une délégation de l’Agence française de développement (AFD)) ont procédé à l’évaluation de l’ensemble des relations avec l’AFD dans le domaine des ressources en eau et en particulier le financement du projet de transfert des eaux du barrage de Taksebt vers les villes de Tizi Ouzou, Boumerdès et d’Alger. Les deux délégations ont examiné aussi les voies et moyens à mettre en œuvre pour renforcer la coopération bilatérale notamment la participation au financement du projet de réhabilitation et de modernisation des systèmes d’alimentation en eau potable et d’assainissement des villes d’Annaba et El-Tarf, en vue d’élargir éventuellement cette expérience à d’autres villes.
Source : La nouvelle république, l'article

  Côte d'Ivoire
  Abidjan
29 septembre 2004- Les femmes ivoiriennes s'engagent dans la gestion de l'eau
Les femmes ivoiriennes réunies au sein du réseau « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » ont déclaré mardi à Abidjan vouloir s’investir davantage dans la gestion de l’eau. « Notre objectif est de faire en sorte qu’il y ait de l’eau potable pour tout le monde », a expliqué Hortense Euphrasie Yao, présidente dudit réseau en Côte d’Ivoire.
Le réseau « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » est né du 6ème symposium tenu dans la ville de Cannes en France.
Mme Yao a également annoncé la détermination de la section ivoirienne du tout nouveau réseau à œuvrer auprès des communautés vivant dans les zones rurales afin qu’elles aient de l’eau potable.
Source : Fraternité Matin, l'article

  La Terre
  Eau
28 septembre 2004- Non à la "pétrolisation" et à la "cocacolisation" de l’eau
Interview de Ricardo Petrella
"Pétrolisation"
Il est dangereux de penser que l’eau est le pétrole du XXI siècle. C’est une expression pour faire comprendre que le monde est en train d’opérer une mutation au niveau des visions et de la culture. On est en train de dire que le pétrole est rare, donc précieux. On nous a convaincu que l’eau est de plus en plus rare, donc qu’elle est précieuse. Si l’eau est un bien rare, alors elle est l’objet de possession et d’appropriation privée. On assimile ainsi l’eau à une ressource stratégique exploitable en fonction des besoins de gens. Ce n’est plus un bien commun essentiel à la vie. Elle devient une ressource qu’on ne peut pas donner à tout le monde, puisqu’elle est rare. Et l’on ne peut opérer de sélection qu’à travers une valeur marchande de l’eau. "Cocacolisation"
Néologisme inspiré pour dénoncer la perte fondamentale de la valeur de l’eau, qu’il faut avant tout considérer comme un bien commun essentiel à la vie. L’eau devient une boisson comme une autre. En Europe occidentale, 64% des personnes déclarent ne plus boire de l’eau du robinet mais celle en bouteille. Ils sont convaincus que l’eau en bouteille est plus sûre que l’eau du robinet. Coca Cola a lancé ses propres eaux en bouteille : Bon aqua pour les pays sous développés et Dasani pour les pays développés. Quant à Pepsi, ils ont sorti la marque Aqua fina. Et vous achetez votre eau dans les mêmes distributeurs de Coca Cola ou de Pepsi Cola. Voilà une forme aigue de cocacolisation ! Coca Cola a, à lui seul, 400 millions de distributeurs à travers le monde. L’eau pour boire, qui est essentiel à la vie, n’est plus perçue comme telle.
Source : Afrik.com, l'article

  Canada
  Ottawa
27 septembre 2004- Protéger le fleuve Mackenzie
L'ancien premier ministre John Turner (un directeur du Fonds mondial pour la nature du Canada) demande au gouvernement fédéral de s'assurer que le projet de pipeline (gaz naturel, long de 1220 km), dans la vallée du fleuve Mackenzie, n'endommagera pas le plus long cours d'eau d'Amérique du Nord encore à l'état sauvage. Le pipeline reliera la delta du fleuve Mackenzie, sur la mer de Beaufort, à la frontière entre les Territoires du Nord-Ouest et l'Alberta, au sud.
Selon les environnementalistes, le pipeline passera sous 500 rivières et autres cours d'eau, dont le Mackenzie. Ils s'inquiètent de ce qui pourrait arriver si une fuite se produisait dans le pipeline. Ils sont aussi préoccupés par les perturbations que subiraient les différents habitats durant la construction.
Source : BRANCHEZ-VOUS inc., l'article

  Maroc
  Marrakech
27 septembre 2004- Craintes et défaillances pour l'eau potable et l'assainissement
Clôture des travaux du quatrième congrès mondial de l'eau
Les experts et spécialistes ont été unanimes à tirer la sonnette d'alarme quant aux problèmes liés à la dégradation de la qualité, à la défaillance des systèmes d'assainissement et à la raréfaction des ressources hydriques. Ils évoquent une crise mondiale de l'eau qui reposent sur le fait que les besoins prévisionnels en eau potable pour la population de la terre connaîtront un accroissement de 40% pour les vingt années à venir. Les statistiques disponibles indiquent également qu'en 2005, la population des pays déclarés en stresse hydrique sera d'environ six fois et demie la population actuelle, soit 3,5 milliards d'habitants.
Les congressistes ont aussi montré des doigts les limites des systèmes actuels d'assainissement. Nombreux sont les experts qui considèrent que ces systèmes contribuent souvent à la contamination de l'eau douce et à l'aggravation de la pénurie des ressources hydriques.
Source : allAfrica.coml, l'article


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