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]

FRANCE : communiqué de presse émis par le
Ministère de l'écologie et du développement durable
26 janvier 2004

Discours de Madame Tokia SAÏFI, Secrétaire d'Etat au développement durable, prononcé lors de la signature du contrat de rivière de la Clarence (62)






Monsieur le Député,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Mesdames, Messieurs les Maires.
Monsieur le Sous-Préfet,
Mesdames, Messieurs,

Je me réjouis tout particulièrement de me retrouver aujourd’hui parmi vous pour la signature du contrat de rivière Clarence.

Cette signature marque à la fois l’achèvement d’un important travail de concertation engagé à votre initiative, mais aussi l’engagement d’un projet commun pour la restauration de cette rivière et l’amélioration du cadre de vie des populations riveraines.

Cette procédure de contrat de rivière s’inscrit résolument dans les principes du développement durable.
L’objectif premier de cette procédure est l’amélioration de la qualité des eaux. Vous avez su utiliser cet outil pour une approche globale de l’environnement de la rivière.

Le comité de rivière a ainsi défini les actions nécessaires pour améliorer la protection contre les crues et pour restaurer des espaces naturels et des paysages.

La restauration des paysages et de la qualité du cours d’eau est un élément essentiel pour permettre à la rivière de redevenir un lieu d’attraction et de détente.

Le contrat de rivière résulte avant tout d’une initiative et d’une volonté locale. Associant les acteurs de l’eau, c’est le comité de rivière qui définit les objectifs et les priorités.

Cette implication des acteurs locaux permet d’identifier de véritables priorités, répondant aux préoccupations de nos concitoyens. Ceci passe par une large concertation au plan local. Et je sais que cette concertation a été particulièrement approfondie pour le projet qui nous réunit aujourd’hui.

Cette concertation locale, c’est aussi l’opportunité d’expliquer les objectifs des travaux, mais aussi leurs limites. Si la protection contre les risques d’inondation sera renforcée, la protection totale n’existe pas. L’efficacité des travaux dépend de la cohérence des aménagements sur l’ensemble du bassin versant et du respect, par chacun, de ses obligations.

C’est ce travail collectif d’explication et de conviction qui a été conduit par le comité de rivière.

La prévention des risques d’inondation reste une préoccupation importante pour l’ensemble du bassin de la Lys.

Je connaIs la volonté de Monsieur FLAJOLET de voir conduit à son terme la définition du schéma d’aménagement et de gestion des eaux du bassin de la Lys.

Le contrat de rivière de la Clarence est une première pierre de cet édifice, et l’intérêt de cet opération est un encouragement pour tous les partenaires de poursuivre ce travail.

L’Etat a par ailleurs tenu a apporter son appui au plan de prévention des inondations proposé par le SYMSAGEL (Syndicat Mixte du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Lys). Ce plan a été retenu dans le cadre de l’appel à projets lancé au plan national afin de faciliter et de diffuser des approches exemplaires tant par les techniques mises en œuvre que par la concertation avec les élus et les populations riveraines

Avec la procédure de contrat de rivière, nous disposons aujourd’hui d’un outil pour la mise en œuvre des objectifs de la directive cadre sur l’eau. Cette directive demande d’atteindre un bon état écologique des eaux d’ici 2015. Ceci ne pourra pas se faire sans impliquer les acteurs locaux.

L’intérêt porté à cette opération par le comité de bassin et par l’agence de l’eau Artois Picardie soulignent, s’il en était besoin, que nous sommes tous persuadés que la protection de notre patrimoine naturel ne pourra pas être assurée sur le long terme si elle ne repose pas sur cette implication locale.

En cohérence avec la stratégie nationale de développement durable, la ministre de l’écologie et du développement durable a donc tenu à décentraliser au niveau des comités de bassin la procédure d’attribution du label « contrat de rivière ».

A compter de cette année, l’attribution du label sera une compétence du comité de bassin.

Le comité de bassin sera ainsi impliqué dans la mise en œuvre de l’ensemble des procédures de gestion territoriale de l’eau, qu’il s’agisse de schémas d’aménagement et de gestion des eaux ou de contrats de rivière.

La procédure de contrat de rivière est aussi l’occasion d’une réflexion sur les territoires, sur la gestion des espaces naturels et l’intercommunalité. Elle facilite la constitution de structures d’entretien et de gestion de la rivière, en développant des coopérations intercommunales sur un périmètre cohérent avec le bassin hydrographique. C’est là aussi un gage de succès et de pérennité des résultats.

Bien entendu, il y aura toujours nécessité d’expliquer, de convaincre. Mais l’action sera d’autant plus facile qu’elle sera portée par les premières réalisations et par les résultats obtenus.

Le travail déjà réalisé par le comité de rivière, sous votre impulsion, permet aujourd’hui d’augurer de la pleine réussite de ce projet auquel l’Etat apportera son appui financier mais aussi l’appui de ses services.

Je vous remercie,

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