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COMMUNIQUE DE PRESSE - 24 juillet 2000
Institut Français de l'Environnement
Etablissement public de l'Etat

1998 marque la fin d’un cycle d’investissement dans la dépense de protection de l’environnement

Dans le numéro 56 des Données de l’environnement, l’Institut Français de l’Environnement (Ifen) présente les principaux résultats du dernier rapport à la Commission des comptes et de l’économie de l’environnement.

La dépense de protection de l’environnement (données provisoires) continue de croître en 1998 mais, pour la première fois depuis 1990, moins vite que le PIB (produit intérieur brut). Ce découplage traduit plus l’achèvement d’un cycle d’investissement dans les collectivités locales qu’une baisse des moyens consacrés à la protection de l’environnement.

150,2 milliards de francs pour la protection de l’environnement en 1998

La dépense de protection de l’environnement (gestion des eaux usées et des déchets, qualité de l’air, recherche et développement, administration générale, lutte contre le bruit, protection de la biodiversité et des paysages) a atteint 150,2 milliards de francs en 1998, contre 145,4 en 1997.

Le ralentissement de la croissance de la dépense constaté à partir de 1995 se confirme : +3,3% en francs courants en 1998, soit sensiblement moins qu’en 1997 (+4,9%) et également moins que le PIB (+4,1%). Ce « différentiel de croissance » avec le PIB, pour la première fois négatif depuis 1990, est dû à divers facteur, notamment l’amélioration de la situation économique (le PIB avait crû de 3,4% seulement en 1997), une hausse plus modérée du prix de l’eau et des investissements des administrations publiques pour les services collectifs en baisse (-3,1%) pour la troisième année consécutive.

Avec 248 milliards de francs, la dépense nationale liée à l’environnement, qui comprend, outre la dépense de protection, la mobilisation des ressources en eau, la récupération-recyclage des déchets et l’amélioration du cadre de vie, n’augmente que de 1,3% par rapport à 1997. Ce faible taux résulte essentiellement de la récupération dont la dépense diminue de 10%. Cette diminution provient de la baisse des prix des matières premières secondaires car dans le même temps, les volumes ont augmenté de 6%.

L’emploi environnemental stimulé par les emplois-jeunes

Les premières estimations pour 1998 de l’emploi directement lié à l’environnement indiquent une progression de 1,4% par rapport à 1997, soit un total de 305 000 emplois. C’est la création de 8 800 emplois jeunes en 1998 qui a contribué à maintenir l’emploi dans l’ensemble des secteurs. Le secteur public a le plus embauché (près de 3 500 emplois de plus entre 1997 et 1998). Non concernées par les emplois-jeunes, les entreprises, qui offrent les deux tiers des emplois environnementaux, n’ont embauché que 0,5% de personnes en plus par rapport à 1997.

Ce sont les secteurs des déchets (+2,5%) et de la protection de la biodiversité et du cadre de vie (+2,5%) qui ont vu leur nombre d’emplois le plus augmenter entre 1997 et 1998. La récupération n’a perdu que 1% d’emplois, malgré une baisse de son activité de 13%. En dehors de ce secteur, touché, rappelons-le, par une baisse des prix des matières recyclées, les éco-activités ont bénéficié de la reprise économique avec une augmentation du chiffre d’affaires hors taxes de 3,4%. Mais l’amélioration de la productivité a limité les effets de cette croissance sur l’emploi.

Les Données de l'environnement - N°56 - juin 2000
Diffusion : Institut Français de l'Environnement - Tél. : 02 38 79 78 78
Contact presse : Christel Leca - 01 40 20 44 05
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