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FRANCE

communiqué de presse du Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

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Paris, le mardi 14 mars 2000
Les investissements directs entre la France et l’étranger en 1999 (données provisoires sur 12 mois)


1 - Les investissements directs étrangers en France.

La progression des investissements étrangers en France se poursuit en 1999 : les flux cumulés sur l’année atteignent 35 Md EUR (230 MdF), soit une progression de 39% par rapport à la même période de 1998 (cf. tableau). Ainsi, en 1999, les entrées de capitaux au titre de l’investissement direct représentent 2,6% du PIB de la France, contre 2,4% en Allemagne (48 Md EUR) et 1,1% au sein de la zone euro (65,2 Md EUR). La contribution de la France aux investissements directs entrant dans la zone euro s’établit cependant à 16%, en-dessous de son apport au PIB de la zone (22%). La progression des investissements directs étrangers en France en 1999 est en phase avec celle des investissements internationaux entrants dans les autres pays de l’OCDE. Aux Etats-Unis, la forte croissance des flux d’investissements directs provenant de l’étranger est particulièrement dynamique : ces flux ont été trois fois plus élevés durant les neuf premiers mois de 1999 que sur la même période de 1998, après avoir été multipliés par plus de deux entre 1997 et 1998. Cette forte progression des entrées de capitaux au titre de l’investissement direct s’inscrit en contrepartie de l’accroissement du déficit des transactions courantes.

La France figure parmi les toutes premières zones d’accueil de l’investissement direct : elle s’est située au quatrième rang des pays industrialisés en 1998 avec plus de 25 Md EUR (165 MdF) d’investissements étrangers, derrière les Etats-Unis (176 Md EUR, soit 1 157 MdF), le Royaume-Uni (57 Md EUR, soit 375 MdF), les Pays-Bas (28,5 Md EUR, soit 197 MdF), mais loin devant ses suivants immédiats, l’Union Économique Belgo-luxembourgeoise (19 Md EUR, soit 123 MdF), et l’Allemagne (18 Md EUR, soit 117 MdF).

L’analyse des flux entrant en 1999 par grande composante tempère l’appréciation favorable que l’on pourrait porter au vu des seuls chiffres globaux. Les opérations en capital (les plus significatives puisqu’elles correspondent à l’implantation de nouveaux établissements, à des augmentations de capital, ou à des rachats d’entreprises existantes et sont donc effectuées dans une perspective de long terme) restent stables à 14 Md EUR (90 MdF), en dépit du développement des opérations de fusions-acquisitions entre entreprises européennes : Rhône Poulenc – Hoechst et Seita-Tabacalera. En revanche, les flux nets de trésorerie poursuivent leur expansion à 18 Md EUR (116 MdF), soit +64% par rapport à 1998. Les bénéfices réinvestis progressent également (4 Md EUR, contre 0,5 Md EUR).

Comme les années précédentes, en première estimation, en 1999, les investissements étrangers proviennent pour l’essentiel des pays industrialisés. Les Pays-Bas sont devenus le premier pays de provenance des investissements étrangers en France (avec 39% contre 9% en 1998) devant l’Espagne (29%), les Etats-Unis (22%) et l’Allemagne (9,7%). Ensemble, les pays de l’Union européenne sont à l’origine de près de 80% des flux et ceux de la zone euro de 76%.

Les secteurs de l’intermédiation financière et des services aux entreprises sont ceux qui attirent la majeure partie des flux (58,3%), devant les industries manufacturières (25,5%).

2 - Les investissements directs français à l’étranger.

En 1999, les investissements directs français à l’étranger, particulièrement dynamiques, enregistrent leur 4ème année de progression consécutive. Ils atteignent en effet le montant record de 83 Md EUR (543 MdF), soit 6,1% du PIB français, en hausse de 127% par rapport à 1998. En 1999, les opérations réalisées par des entreprises françaises représentent 20% des investissements étrangers effectués hors de la zone euro, soit une part légèrement inférieure à la contribution de la France au PIB de la zone (22%). Parmi les grands pays de l’OCDE, la France devrait être devancée comme en 1998 par le Royaume-Uni (149 Md EUR, soit 978 MdF sur les neuf premiers mois de 1999) qui repasse pour la première fois depuis 1998, devant les Etats-Unis (109 Md EUR, soit 715 MdF sur la même période). Elle affiche des chiffres comparables à ceux de l’Allemagne (87,3 Md EUR en 1999, soit 573 MdF).

Par rapport à 1998, les flux progressent quelle que soit la catégorie de transaction concernée. Les prêts à long terme entre affiliées et les mouvements de trésorerie (23 Md EUR, 148 MdF) augmentent de 42% par rapport à 1998, en phase avec le développement des opérations de " cash pooling international " (centralisation de la gestion de trésorerie), notamment à destination des Pays-Bas et de l’UEBL. L’accélération des investissements directs français aux Pays-Bas s’inscrit dans ce contexte avec 3,5 Md EUR (22,9 MdF) d’IDE en 1998 soit 9,6% des flux sortants de France (en 1998 et pour les neuf premiers mois de 1999), contre 0,9 Md EUR (5,8 MdF) en 1997. Les bénéfices réinvestis progressent également (+ 3 Md EUR), à 5 Md EUR (36 MdF)4, mais l’évolution la plus marquée concerne les opérations en capital, multipliées par deux, à 55 Md EUR (359 MdF). Cette dynamique trouve en grande partie son origine dans l’intensification des opérations de fusion-acquisition transfrontalières menées par les entreprises françaises : Rhône Poulenc – Hoechst, Total – Petrofina, Vivendi – US Filters, et Renault – Nissan. Elle illustre la forte capacité d’investissement et la solidité financière des entreprises françaises ainsi que leur aptitude à jouer un rôle de premier plan dans la compétition internationale.

La progression concomitante des investissements directs français à l’étranger et des exportations au cours des dernières années et la structure sectorielle et géographique des IDE montrent que ces derniers ont principalement pour objet la pénétration des marchés étrangers. Ils ne s’effectuent pas au détriment des investissements sur le territoire national ce que confirment les enquêtes qualitatives réalisées auprès des chefs d’entreprise.

Comme les années précédentes, selon les estimations dont nous disposons, plus de 90% des flux est dirigé vers les pays industrialisés, et notamment vers l’Union européenne (53% du total). L’Allemagne devient le premier pays de destination (35% du total) en raison de la fusion de Rhône – Poulenc – Hoechst devant les Etats-Unis (29%), le Royaume-Uni (6,3%) et le Japon (6,2%). Au sein de l’Union européenne, la zone euro accueille 46% des flux nets (contre 19% en 1998), les Pays-Bas (4,5%), la Belgique (2,1%) et l’Irlande (2%) constituant les principales destinations en-dehors de l’Allemagne.

Les entreprises résidentes qui investissent à l’étranger sont principalement intéressées par les secteurs de l’intermédiation financière et des services aux entreprises (32,5%), devant les industries manufacturières (27,5%).

Globalement, les investissements directs à l’étranger ont été supérieurs de 48 Md EUR (313 MdF en 1999) aux investissements étrangers en France ce qui est cohérent pour un pays développé qui réalise d’importants excédents des transactions courantes (34 Md EUR, soit 226 MdF en 1999). Les sorties nettes de capitaux au titre des investissements directs ont été plus de quatre fois supérieures à celles enregistrées en 1998. Elles ont contribué ainsi à l’accroissement des stocks d’investissements directs à l’étranger, évalué au 31 décembre 1998 à 632 Md EUR (4 146 MdF) en valeur de marché, comme des stocks d’investissements directs étrangers en France, évalués à la même date à 455 Md EUR (2 982 MdF) également en valeur de marché.

Source : Ministère des finances

Source : Ministère des finances

Source : Ministère des finances

Source : Ministère des finances

Source : Ministère des finances

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