waternunc.com, le réseau des acteurs de l'eau
Here, Web is good for your business Publicité, ne cherchez plus, c'est ici !
Annuaires Nouveaux produits Marketplace Ressources Actualités
Home
Services

Communiqué émis par :

------------------------------------------------------------------------------
Burkina Faso : Capter les eaux de pluie et arrêter la dégradation des terres au Burkina Faso
--------------------------------------------------------------------------------

Sources :
site web de la Fao sur la désertification
informations, ressources, Burkina Faso, site web de la Fao



Un projet environnemental crée aussi des terres pour la production vivrière et aide les ménages agricoles à accroître leurs revenus

TITAO, Burkina Faso, 31 juillet 2002 -- Autrefois, les précieuses pluies, si rares au Sahel, dévalaient en crues subites les terres desséchées, laissant derrière elles la couche superficielle complètement sèche dès le lendemain. Ne pouvant rien tirer de ces sols usés, les agriculteurs du village se sont dirigés vers la savane, au sud-est, ou encore vers les pays voisins pour chercher du travail. Cette bande de terre au nord du Burkina Faso, à seulement 200 kilomètres au sud du Sahara, était en train de se transformer en désert.

En 1992, un projet de la FAO financé par l'Italie a commencé à remettre en état ces terres du Burkina Faso et d'autres dans des zones dégradées du Mali et du Cap-Vert. Le projet a introduit des variétés améliorées de mil, de sorgo et de haricots. Il a également dispensé une formation agricole et alloué à 20 villages un capital d'amorçage de 11 000 dollars dans des fonds renouvelables pour financer des microprojets créateurs de revenus, comme l'élevage pour les femmes.

Le projet, qui s'est achevé en juillet 2000, a fait venir de gros tracteurs équipés de lourdes charrues pour creuser des sillons en travers de la pente dans le sol dur comme de la pierre. Les pluies ruissellent encore sur les flancs de la colline, mais sont désormais capturées dans les sillons, où elles nourissent les herbages et 40 000 acacias, neem et eucalpytus fournis par le projet.

"Les agriculteurs cultiveront des parcelles d'un hectare, et le reste des terres assainies sera mis hors production pour le pâturage," explique Moussa Barry, président du groupe du projet villageois, debout au milieu des jeunes arbres et des bandes de graminées vertes et jaunes. "Nous voulons poursuivre le projet et nous attaquer à d'autres terres. Le tracteur est encore ici mais nous avons besoin de carburant, de pièces détachées et d'un conducteur. Le sol est trop dur et nous ne pouvons pas le creuser tout seuls."

Saidou Maïga mène ses moutons et ses zébus le long d'un chemin qui traverse la zone remise en état. Le jeune garçon se dirige vers de lointains pâturages, et dit qu'il est tenté de laisser ses animaux paître sur les nouveaux herbages, "mais c'est interdit. Je me souviens que cette zone était aride en 1997." Et d'ajouter en souriant : "Je n'aurais jamais pu imaginer qu'elle pourrait ressembler à ça".

rect rect rect rect rect rect rect rect rect
© Waternunc.com 2002