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De plus en plus d'urgences alimentaires provoquées par l'homme, selon la FAO
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Rome, 15 novembre 1999.- Pour la première fois, les urgences alimentaires provoquées par l'homme -- troubles civils, crises économiques -- sont plus dévastatrices que celles dues aux catastrophes naturelles, souligne un responsable de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

"En 1984, les désastres provoqués par l'homme représentaient 10 pour cent du nombre total des situations d'urgence. Aujourd'hui, ils dépassent 50 pour cent", a déclaré M. Hartwig de Haen, Sous-Directeur général de la FAO, lors de la présentation de deux rapports aux délégués des 179 Etats membres participant à la 30ème session de la Conférence de la FAO. Les rapports sont: "Les Perspectives de l'Alimentation-novembre 1999" et "La Situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture-SOFA 1999".

M. Jacques Diouf, qui vient d'être réélu pour un deuxième mandat de six ans au poste de Directeur général de la FAO, a souligné qu'en dépit d'une autre production céréalière supérieure à la moyenne en 1999 (1,866 milliard de tonnes), la production reste inférieure aux besoins de la consommation. Pour la première fois, il faudra puiser dans les stocks accumulés au cours des trois dernières campagnes. Quelque 9 millions de tonnes devront être prélevées, dont une partie était destinée aux crises alimentaires d'urgence.

"A l'heure actuelle, on estime que 52 millions de personnes sont confrontées à des pénuries alimentaires d'intensité variable dans 35 pays du monde", indique le rapport "Les Perspectives de l'Alimentation" de novembre 1999. "Ce chiffre est le plus élevé depuis 1984, quand une grave sécheresse, pratiquement généralisée, avait frappé l'Afrique subsaharienne", précise le même rapport.

"Les échanges mondiaux de céréales augmenteront de près de 4 pour cent en 1999/2000 et atteindront 221 millions de tonnes, soit 8 millions de tonnes de plus que durant la campagne précédente", selon le même rapport. L'augmentation concernerait principalement le blé et les céréales secondaires, alors que les importations de riz resteraient pratiquement inchangées.

"Les cours internationaux des céréales ont encore fléchi depuis septembre 1999, du fait principalement de bonnes récoltes. Les prix du blé et des céréales secondaires restent inférieurs à ceux de l'année précédente à la même période, et l'indice FAO des prix d'exportation du riz est tombé, en octobre 1999, à sa moyenne la plus basse des cinq dernières années", ajoute le rapport.

D'après les prévisions de la FAO, la production et la consommation mondiales de manioc progresseront en 1999. Les échanges internationaux des produits à base de manioc devraient se reprendre en partie, après le marasme de 1998, mais la demande reste généralement atone et les cours mondiaux du manioc sont tombés à leurs plus bas niveaux.

Les cours internationaux des produits laitiers pourraient se raffermir un peu pendant le reste de l'année 1999 et en 2000, en raison, d'une part, des stocks limités dans les principaux pays exportateurs et, d'autre part, de la demande d'importation soutenue, selon la FAO.

Les cours mondiaux du sucre sont tombés, début 1999, à leur niveau le plus bas en treize ans du fait de disponibilités abondantes. Les prix du sucre devraient rester faibles jusqu'à la fin de l'année. D'après les prévisions provisoires de la FAO, la production mondiale de sucre sera à nouveau supérieure à la consommation en 1999/2000 pour la sixième année consécutive, et les stocks continueront à augmenter.

Le deuxième rapport de la FAO, "La Situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture-SOFA 1999" indique qu'en dépit de bonnes perspectives pour l'économie mondiale, la crise financière, qui a éclaté en Asie en 1997, continue d'affecter les marchés internationaux des matières premières.

L'affaiblissement du pouvoir d'achat des consommateurs a non seulement affecté la sécurité alimentaire mais aussi les prix des matières premières qui étaient déjà déprimés. Dans l'ensemble, les pays industriels ont enregistré un ralentissement économique moins prononcé que les pays en développement. Les deux groupes devraient montrer des signes de rétablissement, selon le SOFA.

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Les documents de la Conférence de la FAO sont disponibles sur le site: http://www.fao.org/unfao/bodies/conf/C99/C99-f.htm

Pour toute information, contacter le Bureau de presse de la FAO (Pierre Antonios, tél.: 0039.06.57053473 ou courrier électronique: pierre.antonios@fao.org)

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