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LA FAO CONVOQUE UNE CONFERENCE MINISTERIELLE POUR AIDER LES PETITS ETATS INSULAIRES EN DEVELOPPEMENT A RELEVER LE DEFI DES CHANGEMENTS ECONOMIQUES, ASSURER LA DURABILITE DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET PROTEGER L'ENVIRONNEMENT; UN PLAN D'ACTION EST PROPOSÉ AUX PARTICIPANTS
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Rome, 11 mars 1999.

Une conférence ministérielle spéciale sur l'agriculture dans les petits Etats insulaires en développement se tiendra demain, 12 mars, au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour examiner un plan d'action au coût annuel moyen de 180 millions de dollars visant à aider ces pays à relever le défi des changements économiques mondiaux, assurer la durabilité de la production agricole et protéger l'environnement.

Les petits Etats insulaires en développement sont généralement plus vulnérables que les pays généreusement dotés en terres et autres ressources naturelles. Ils sont menacés notamment par le manque de terres, l'érosion des sols, l'urbanisation croissante, les ouragans et cyclones ainsi qu'une éventuelle élévation du niveau des mers due aux changements climatiques.
Autres problèmes: l'insuffisance des moyens de communication et d'information et la dépendance à l'égard de facteurs économiques externes.

Le plan d'action de la FAO propose, dans le cadre du suivi du Sommet mondial de l'alimentation (novembre 1996), des programmes d'assistance technique pour une trentaine de petits Etats insulaires en développement et quatre Etats côtiers menacés par une éventuelle montée des océans (Guyana, Guinée-Bissau, Suriname et Belize).
Les principaux volets du plan sont: le commerce agricole, l'intensification et la diversification de l'agriculture, les pêches, la gestion durable des ressources en terres, en eau et en forêts dans le cadre de la protection de l'environnement et le renforcement des capacités institutionnelles des pays concernés.
Les exportations agricoles des petits Etats insulaires sont concentrées sur un petit nombre de marchés et de produits et la plupart d'entre eux ne possèdent pas des avantages comparatifs en matière de production agricole.

Selon la FAO, "la libéralisation du commerce suite à l'Accord sur l'agriculture du Cycle d'Uruguay aura des conséquences importantes pour les petits Etats insulaires en développement: de nouveaux défis mais aussi de nouvelles opportunités sont à l'ordre du jour". Ainsi, les exportations de ces Etats doivent faire face à l'érosion des préférences tarifaires et au renforcement de la concurrence. "En revanche, le Cycle d'Uruguay offre aux producteurs compétitifs des possibilités tant en ce qui concerne les produits de base que les produits transformés à haute valeur ajoutée", souligne la FAO qui estime que de nombreux petits pays insulaires en développement figurent dans la catégorie des producteurs compétitifs.

Autre problème: "Les petits Etats insulaires en développement dont les recettes d'exportation proviennent essentiellement de l'exportation de denrées agricoles souffrent du déclin prolongé des prix sur les marchés mondiaux et de la faible croissance de la demande mondiale. Dans la mesure où leurs exportations agricoles sont étroitement liées à des accords préférentiels, ces Etats sont exposés à des risques du fait de la libéralisation du commerce multilatéral et certains d'entre eux craignent que le prochain cycle de négociations ne les expose à des risques encore plus grands, qui affecteraient notamment leur capacité d'importation". Le plan d'action de la FAO aiderait les petits Etats insulaires en développement à relever le défi du commerce mondial tout en procédant à des ajustements à court terme qui leur permettraient de tirer pleinement parti à la fois des possibilités actuelles en matière de commerce préférentiel et des ouvertures du Cycle d'Uruguay.
Dans ces Etats, l'agriculture se caractérise par un secteur traditionnel de cultures vivrières coexistant avec une production commerciale à grande échelle d'un nombre limité de cultures d'exportation. "Cette structure est appelée à changer sous la pression de l'évolution des marchés, des déséquilibres commerciaux et de la quête de la sécurité alimentaire", indique la FAO.

"Confrontés au défi de la concurrence mondiale, les petits Etats insulaires en développement cherchent à diversifier leur économie, notamment leur secteur agricole, afin de conserver, voire de renforcer, l'autosuffisance alimentaire en exploitant leur base de ressources de manière plus rationnelle et durable", précise la FAO. Le plan d'action proposé par la FAO créera un environnement favorable à l'intensification et à la diversification de l'agriculture. Il aidera les gouvernements à mettre en place des services de soutien au profit des producteurs locaux, facilitera l'adoption de nouvelles technologies et améliorera la production agricole tout en la diversifiant.

A titre d'exemple, le potentiel de diversification et d'intensification des fruits tropicaux (papaye, plantain, mangue, ananas, pastèque, dasheen, tarrin, etc.) pour des marchés spécialisés est encore pratiquement inexploité. En ce qui concerne la pêche, le plan d'action aidera ces pays à améliorer la conservation et la gestion des pêches, à développer l'aquaculture et les pêches intérieures et à améliorer la gestion post-capture, la commercialisation et la transformation du poisson.

Pour ce qui est de la gestion durable des ressources en terre, en eau et en forêts ainsi que pour la protection de l'environnement, le plan de la FAO préconise une approche intégrée tenant compte des liens et des interactions entre les divers écosystèmes et secteurs économiques. Il invite, d'autre part, les petits Etats insulaires à intégrer les valeurs et préoccupations écologiques au processus de développement et à améliorer leur préparation aux catastrophes naturelles.
Les ministres de l'agriculture des petits Etats insulaires en développement doivent se prononcer sur ce plan dans la soirée du 12 mars.

Pour plus d'informations, consulter le site web: www.fao.org/sids/debut.htm
ou contacter John Riddle - Tél.: (00 39) 0 348 - 23 41 145 (composer le zéro avant le numéro seulement si vous appelez d'Italie) ou encore E-mail: john.riddle@fao.org

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