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WASHINGTON, le 20 février 2002, communiqué de presse émis par le Groupe Banque Mondiale

La Banque Mondiale Annonce Le Premier Groupe De Pays Beneficiant D’une Mise En Œuvre Acceleree Du Programme « Éducation Pour Tous »

Plus de la moitié des 113 millions d’enfants non scolarisés dans le monde vivent dans 23 pays

Contacts :
Phil Hay (202) 473-1796 – bureau
(202) 409-2909 – portable
Phay@worldbank.org
Stevan Jackson (202) 458-5054 – bureau
(202) 437-6295 – portable
Sjackson@worldbank.org
Cynthia Case McMahon (TV/Radio) (202) 473-2243
Ccase@worldbank.org



WASHINGTON, le 12 juin 2002 — La Banque mondiale a invité aujourd’hui 23 pays à participer à la mise en œuvre accélérée du programme « Éducation pour tous » (EPT) qui vise à aider les pays en développement à atteindre l’objectif d’assurer une éducation primaire de qualité à toutes les filles et à tous les garçons d’ici à 2015. Il s’agit d’un des Objectifs de Développement du Millénaire fixés par la communauté internationale.

Dix-huit de ces pays (voir l’encadré), situés en Afrique subsaharienne, en Asie de l’Est et du Sud, en Europe de l’Est, en Amérique latine et au Moyen-Orient, sont admissibles à bénéficier d’un financement complémentaire à l’appui de leur programme d’éducation primaire. Grâce à l’aide fournie à ces pays pour accroître la qualité et améliorer la prestation de leurs services d’éducation, et éliminer les principaux obstacles à l’achèvement des études, quelque 17 millions d’enfants qui ne sont actuellement pas scolarisés pourront suivre le cycle intégral de l’enseignement primaire. Pour pouvoir être admissible à bénéficier d’un financement au titre de la procédure accélérée, les pays doivent donner la priorité à l’enseignement primaire et poursuivre des politiques ayant pour effet d’améliorer la qualité et l’efficacité de cet enseignement.

Les cinq pays restants — l’Inde, le Pakistan, le Bangladesh, la République démocratique du Congo[1] et le Nigéria — sont ceux qui comptent le plus grand nombre d’enfants non scolarisés : 57 millions des 113 millions d’enfants du monde entier qui, selon les estimations, ne vont pas à l’école. La Banque mondiale et la communauté des bailleurs de fonds aideront ces pays à produire les données, définir les orientations et mettre en place les capacités nécessaires pour pouvoir bénéficier d’un financement sous forme de don au titre de l’EPT. On a pu constater que, lorsque les pouvoirs publics sont résolus et replacent leur action dans un cadre rationnel, l’aide au développement peut être très efficace. La Banque mondiale s’engage à intensifier son appui à ces pays pour leur permettre d’être admissible à bénéficier dès que possible d’un financement dans le cadre de la procédure accélérée.

Ces 23 pays font partie d’un groupe plus important de 88 pays à faible revenu et à revenu intermédiaire qui, à moins que des efforts spéciaux ne soient déployés à l’échelle nationale et mondiale, ne pourront pas atteindre l’objectif de la scolarisation primaire de toutes les filles et de tous les garçons d’ici à 2015. Un dialogue sera lancé avec tous ces pays de manière à ce qu’aucun d’entre eux ne perde du terrain dans le cadre de la poursuite de l’objectif de l’EPT.

Lors d’une conférence de presse tenue au Council on Foreign Relations, à Washington, le président de la Banque mondiale, James D. Wolfensohn a parlé de « premier pas historique en direction de l’application à tous les pays en développement d’une procédure accélérée pour l’éducation, qui pourrait transformer leurs perspectives sociales et économiques. »

« Notre action en faveur de ces 23 pays marque aujourd’hui un début prometteur. Plus de 67 millions d’enfants dans ces pays n’ont jamais pénétré dans une salle de classe et un nombre encore bien plus élevé abandonnent leurs études avant d’avoir achevé les cinq ou six années du cycle primaire, c’est-à-dire la période minimale nécessaire pour apprendre à lire, à écrire et à compter de manière fonctionnelle, et aussi jeter les bases d’une éducation plus poussée. L’Éducation pour tous est un objectif réalisable ; il ne sera toutefois atteint que si des efforts extraordinaires sont déployés par les pays et par leurs partenaires de développement », a noté M. Wolfensohn. « Il incombe maintenant aux pays du G8 et à d’autres bailleurs de fonds de concrétiser leur offre et de mobiliser les ressources nécessaires au succès de la procédure accélérée. Plusieurs générations d’enfants du monde entier leur en sauront gré. »

Selon les estimations de la Banque, les pays du G8 et le reste de la communauté internationale devraient engager environ trois milliards de dollars par an à titre de financement complémentaire sur les dix prochaines années pour aider tous les pays en développement à faible revenu à atteindre l’objectif du millénaire pour l’éducation, qui consiste à assurer une éducation primaire universelle de qualité. Lors du Forum mondial sur l’éducation qui s’est tenue à Dakar en 2000, la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds ont promis qu’aucun pays ayant pris un engagement sérieux en faveur de l’éducation de base ne verra ses efforts contrariés par le manque de ressources. Cet engagement a été réaffirmé dans le consensus de Monterrey.

Lors de la conférence des Nations Unies sur le financement du développement qui s’est tenue à Monterrey (Mexique) en mars de cette année, la communauté des bailleurs de fonds s’est engagée à financer un montant supplémentaire de 12 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement à réaliser leurs objectifs dans le domaine de l’éducation et dans d’autres domaines prioritaires pour le développement.

« Lorsque l’on considère les principaux facteurs de l’efficacité de l’aide, à savoir l’évaluation des résultats, le ciblage de l’aide au développement sur les pays pauvres les mieux à même de l’utiliser, et une coordination plus systématique des efforts des bailleurs de fonds, les pays du G8 doivent reconnaître que le financement de la procédure accélérée de l’EPT est l’un des investissements les plus impératifs et les plus valables qui soit » a noté le président de la Banque mondiale.

Critères devant être remplis par les pays pour être admis à bénéficier de la procédure de financement accéléré de l’EPT

Les 18 pays admis à bénéficier d’un financement dans le cadre de la procédure accélérée ont été sélectionnés à l’issue de discussions approfondies avec les pays en développement, les bailleurs de fonds et la société civile. Deux critères simples et transparents ont été retenus, qui déterminent l’accès à un financement par cette procédure accélérée : la mise en place (avant la fin d’août 2002) d’une stratégie de réduction de la pauvreté complète (DSRP), et l’existence d’un plan convenu avec les bailleurs de fonds pour l’ensemble du secteur de l’éducation et appliqué de manière efficace.

En septembre, les consultations tenues avec les pays eux-mêmes seront achevées ; elles doivent permettre d’évaluer leurs objectifs pour l’éducation et leurs besoins de financement et aussi de formaliser leur adhésion aux « normes retenues »* pour l’EPT, qui ont été présentées en avril 2002 lors de la réunion du Comité du développement.


Pourquoi l’Éducation pour tous ?

L’éducation est l’un des outils les plus puissants pouvant être utilisé pour réduire la pauvreté et les inégalités et assurer les bases d’une croissance économique durable. Par exemple, en Zambie, les enfants dont la mère a achevé ses études primaires voient leurs chances de survie s’accroître de 25 %. Au Bangladesh, les femmes qui ont fait des études secondaires sont trois fois plus nombreuses à assister aux réunions politiques que les autres.

Une éducation offerte à tous est essentielle à la construction de sociétés démocratiques et à des économies basées sur le savoir et compétitives à l’échelle mondiale. L’éducation pour tous est la première étape nécessaire de ce processus. La prospérité économique et la réduction de la pauvreté dans le monde ne pourront se matérialiser que si les enfants de tous les pays peuvent achever un cycle primaire de qualité. Les résultats obtenus dans le monde au cours du siècle écoulé ne laissent aucun doute sur le fait que la fourniture d’un apprentissage dans le cadre de systèmes d’éducation qui s’adressent à tous est essentielle au succès et à la pérennité des changements effectués.

Selon Mme Mamphela Ramphele, directeur général de la Banque mondiale, Développement humain, et ex-recteur de l’Université du Cap (Afrique du Sud), il est maintenant temps pour les pays du G8 et d’autres bailleurs de fonds de financer le coût des efforts menés pour faire de « l’Éducation pour tous » une réalité pour des millions d’enfants du monde entier et de se mobiliser pour assurer la réussite d’un programme mondial qui vise à tout le moins à éradiquer l’analphabétisme dans le monde entier.

« La prospérité économique et la réduction de la pauvreté dans le monde ne pourront devenir des réalités que si tous les enfants de tous les pays peuvent au moins achever des études primaires de qualité. L’éducation à elle seule ne résoudra pas le problème, mais le problème ne pourra pas être résolu sans l’éducation. »


Pour de plus amples informations sur les activités de la Banque dans le domaine de l’éducation, rendez-vous sur le site : http://www.worldbank.org/education


Procédure accélérée EPT
Premier groupe 2002
Bolivie Burkina Faso Honduras Mauritanie Mozambique Nicaragua Niger Tanzanie Ouganda Zambie Albanie Gambie Ghana Guyana Viet Nam Guinée Éthiopie Yémen * Inde Pakistan Bangladesh Congo, Rép. dém. Nigéria
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