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Prendre connaissance du communiqué de presse (15 mars 2002)

Le dossier plomb de Waternunc.com ]

DOSSIER DE PRESSE
Paris, le 15 mars 2002

Mise au point du Filtre antiplomb sécurisé

 






Il était une fois un filtre anti-plomb


1. Le projet
  • Origine
    Dans l'objectif de délivrer au robinet une eau respectant la nouvelle limite de concentration du plomb dans l'eau potable, sans attendre la rénovation des conduites intérieures des particuliers , Générale des Eaux a décidé de mettre au point un filtre anti-plomb innovant. Elle a proposé la réalisation de cet équipement domestique fiable et compact fin 1999, dans le cadre d'une réponse à un appel à projet interministériel, lancé conjointement par
    - le ministère de l'Education, de la Recherche et de la Technologie, et
    - le ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement.

    Cette proposition a été retenue du fait de son caractère pragmatique et parce qu'elle apportait une garantie de qualité sur le produit final, jusque là inexistante, grâce à la conjonction de trois éléments :
    - La compétence avérée de chacun des participants du projet ;
    - la méthodologie employée pour aboutir ;
    - la mise en place d'une phase de tests d'une durée de six mois "chez l'habitant", avant la finalisation du produit.

  • Durée
    Deux ans (pour la validation technique).

  • Partenaires
    Ce projet a été réalisé par Générale des Eaux, en complémentarité avec Culligan, filiale de Vivendi Water, et avec le concours de deux laboratoires publics :
    - le Laboratoire d'Hygiène Régional en Santé Publique de Nancy (LHRSP) et
    - le Laboratoire des Sciences du Génie Chimique, unité du CNRS, à Nancy (LSGC).

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  • Spécificité des partenaires
    • Générale des Eaux et Culligan : Vivendi Water-Générale des Eaux est le leader mondial du traitement de l'eau " collectif ". Son savoir-faire dans ce domaine, son expérience de terrain et sa connaissance des réseaux ont été ici couplés à la maîtrise de sa filiale Culligan en matière de fabrication des prototypes. Culligan est quant à elle le leader mondial de tout ce qui touche au traitement de l'eau " à domicile " (appareils individuels).

    • Les laboratoires : Le LHRSP est reconnu à l'échelle internationale pour ses compétences dans le domaine de l'analyse de l'eau, notamment pour le contrôle des eaux susceptibles d'être consommées. Il est également agréé par le ministère chargé de la Santé pour vérifier que les matériaux mis en contact avec ces eaux ne posent pas de problème sanitaire.

      Le LSGC est un laboratoire du CNRS. Sa maîtrise des milieux poreux pour la séparation des différents composés d'un même produit est très reconnue, et tout particulièrement en ce qui concerne leur utilisation pour éliminer les éléments présents dans l'eau, à l'état de trace (autrement appelés " éléments trace ").

      Ces deux laboratoires sont intervenus, depuis le début du projet, aussi bien durant la phase expérimentale de mise au point des prototypes de filtre, que durant la phase de test des deux prototypes retenus [Le filtre est en effet proposé sous deux formes, l'une à installer sur le robinet de la cuisine, l'autre à placer sous l'évier, et à relier à un mini robinet supplémentaire.](soit six mois), dans les cuisines d'une vingtaine de familles lorraines volontaires.

      Le LSGC a élaboré les méthodologies nécessaires au choix d'un matériau filtrant optimal, ainsi qu'à la réalisation, menée également dans ses locaux, de l'ensemble des essais qui se sont imposés tout au long de la mise au point et de la validation du filtre. Les analyses réalisées durant ces essais ont quant à elles été confiées au LHRSP. Ce dernier a en outre été chargé de vérifier la conformité des deux dispositifs de traitement individuel retenus aux exigences spécifiques du ministère chargé de la Santé, concernant ce type d'appareils.

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  • Résultat : Les deux systèmes proposés par GDE offriront toutes les garanties attendues par le consommateur :
    - Ils seront efficaces pour ramener instantanément le plomb de l'eau à une concentration maximale de 10 microgrammes par litre, quelles que soient les spécificités de cette eau.
    - Leur usage n'engendrera aucun développement microbien anormal
    - De façon plus générale, ils préserveront la qualité de cette eau (conservation des minéraux, notamment), et élimineront même toute sensation éventuelle de mauvais goût.

  • Mode d'emploi
    - Dans sa version "filtre sur robinet"
    Ce filtre sera équipé d'une mollette permettant alternativement de faire passer l'eau du robinet dans le filtre, ou en dehors du filtre.
    De la sorte, l'utilisateur pourra à chaque fois choisir la position qu'il désire en fonction de ses besoins.
    - Dans sa version "sous évier"[La mise au point définitive de cette version est prévue pour l'été 2002.]
    Ce filtre étant relié à un mini robinet supplémentaire, à installer sur l'évier, l'utilisateur pourra faire usage ou non de ce second robinet, suivant ses besoins.

  • Durée de vie et commercialisation à venir
    Le filtre sera équipé d'une cartouche à remplacer tous les six mois.
    La réalisation industrielle est en cours d'étude, pour une commercialisation d'ici l'été 2002.



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Le plomb et l'eau du robinet


Le contexte :
  • La réglementation
    La directive numéro 98/83/CE du Conseil du 3 novembre 1998 qui a redéfini les conditions auxquelles une eau doit répondre pour être considérée comme potable, a revu à la baisse sa concentration limite en plomb.
    Jusque là, cette limite était fixée à 50 microgrammes par litre, et elle va devoir être ramenée à 10 microgrammes par litre : les états de l'Union européenne ont jusqu'à fin 2013 pour appliquer cette nouvelle norme, avec un phase transitoire à 25 microgrammes par litre, d'ici fin 2003.

    Autre nouveauté : le texte européen demande de mesurer la concentration en plomb de l'eau au robinet du consommateur (ainsi que quasiment tout ce qui touche à la qualité de cette eau), là où précédemment la législation en vigueur demandait de le faire à la sortie de l'usine de potabilisation.

    Ces impératifs, ainsi que l'ensemble des conditions imposées par ce nouveau texte européen ont été transposés en droit français par le décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001.

  • Le plomb et l'eau Sauf cas de pollution spécifique de la ressource, la présence éventuelle de plomb dans l'eau du robinet résulte uniquement du passage de ce liquide dans des canalisations constituées de ce métal.

    Plus l'eau stagne dans ce type de tuyauteries, et plus leur longueur est grande, plus l'eau à tendance à dissoudre le plomb dont elles sont constituées.

    Or, s'il n'existe aucune grosse canalisation en plomb dans le réseau ni, bien sûr, aucune conduite de ce type à l'intérieur des usines de traitement, il reste encore des portions de canalisation en cette matière, en amont [en allant de l'usine vers les habitations] et surtout en aval des compteurs d'eau des abonnés. En amont, on en trouve parfois sur la partie publique du réseau qui relie les grosses canalisations de distribution aux compteurs d'eau. Mais ces tronçons -appelés branchements- n'excèdent jamais quelques mètres. En outre, pour ce qui la concerne, en concertation avec les collectivités, Générale des Eaux s'est attachée, depuis plus de dix ans, à les remplacer, avec, en priorité, la suppression de ceux qui desservent les lieux publics sensibles (crèches, hôpitaux, écoles...).

    C'est en aval des compteurs, c'est à dire à l'intérieur des propriétés privées, que l'on trouve souvent encore de grandes longueurs de conduites en plomb.

  • Le plomb et la santé
    Le plomb est une substance toxique pour l'homme. Son absorption régulière ou à dose massive peut provoquer des troubles neurologiques. Chez les jeunes enfants, cette affection peut notamment se traduire par un retard de développement psychomoteur. L'eau du robinet est un facteur mineur de notre exposition au plomb. En effet, ce n'est généralement pas elle qui est à l'origine des cas d'intoxication détectés en France, mais la dégradation d'anciennes peintures au plomb -aujourd'hui interdites- dans certaines habitations très vétustes.




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LABORATOIRE D'HYGIENE REGIONAL EN SANTE PUBLIQUE
MISSIONS ET ORGANISATION


Le Laboratoire d'Hygiène Régional en Santé Publique (LHRSP) est un laboratoire indépendant qui a pour principale mission le contrôle sanitaire des eaux. Il est implanté au cœur de l'environnement scientifique et technologique de l'Université Henri Poincaré de Nancy.
Depuis quelques années, il a étendu son savoir-faire aux analyses environnementales (rejets liquides divers, sols...).

DOMAINES D'ACTIVITES :

Le LHRSP intervient dans les 5 domaines suivants :
  • 1- Contrôle et analyse des eaux :
    Le LHRSP est agréé par le ministère chargés de la Santé et de l'Environnement, en tant que laboratoire départemental et régional, pour l'analyse des eaux de distribution, des eaux embouteillées, des eaux thermales, des eaux superficielles et des eaux usées.

  • 2- Etude des matériaux :
    Avant d'arriver au robinet, l'eau est en contact avec les éléments du réseau de distribution (tuyaux, joints, résines, peintures, revêtements, etc.). Le LHRSP est habilité par le ministère chargé de la Santé à étudier et homologuer ces éléments.

  • 3- Etude des contaminants chimiques et microbiologiques des eaux et de leurs effets sur la santé.

  • 4- Etudes et recherches sur la désinfection au sein des filières de traitement et de distribution des eaux.

  • 5- Hygiène des installations d'eaux de loisirs, de baignades et de thermalisme.


Le LHRSP est accrédité depuis 1997 (accréditation N° 1-0764) par le Comité français d'Accréditation (C.O.F.R.A.C) pour ses analyses d'eaux et de matériaux.

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ORGANISATION :

Le LHRSP est organisé autour de quatres services analytiques :
  • 1- Service "Alimentarité des Matériaux " (Dirigé par C. AUTUGELLE)
    Ce service réalise toutes les étapes de l'obtention des attestations de conformité sanitaire sur les matériaux et objets en contact avec l'eau destinée à la consommation humaine : canalisations, revêtements de conduites ou de réservoirs, modules de filtration, appareils individuels de traitement, etc.
    Expert-consultant auprès des instances réglementaires, le LHRSP est un des leaders européens de ce secteur.

  • 2-Service de Microbiologie (Dirigé par J.L. PAQUIN)
    Ce service mène les activités suivantes :
    • des analyses bactériologiques, mycologiques et virologiques,
    • des études et recherches concernant la désinfection et les désinfectants ainsi que la survie et le développement des microorganismes, en fonction des matériaux dans lesquels l'eau transite.


  • 3-Service de Chimie Minérale (Dirigé par C. ROSIN)
    Ce service est spécialisé dans :
    • l'analyse physico-chimique des eaux,
    • la recherche de micropolluants minéraux,
    • les mesures dites "isotopiques", permettant d'identifier l'origine des pollutions ou contaminations métalliques,
    • des études et recherches pour connaître :
      de quelle façon les métaux étudiés sont présents dans l'eau (en association ou non avec de la matière organique, par exemple)
      comment ils réagissent dans les différentes filières de traitement,-sous quelle forme les désinfectants peuvent évoluer dans l'eau, (chlorites,chlorates, bromates, etc.).


  • 4- Service de Chimie Organique : (Dirigé par Th. FRANCAIS)
    Les activités de ce service sont les suivantes :
    • l' analyse des solvants, pesticides, phénols, PCB, HPA, COX et Haloformes, etc., présents dans l'eau
    • Des études et recherches:
      - sur le devenir des polluants dans l'environnement et dans les filières de traitement et de distribution des eaux,
      - sur les méthodes de concentration de ces polluants in situ.
      L'objectif de ce type d'études est d'obtenir des échantillons d'eau plus représentatifs des variations horaires et journalières de la composition de cette eau.
      Pour effectuer l'ensemble de ces travaux, le LHRSP dispose de techniques les plus en pointe à ce jour.


LHRSP
11, Bis rue Gabriel Péri - B.P. 288
54515 VANDOEUVRE LES NANCY CEDEX
Tel : 03 83 50 36 36
Fax : 03 83 57 90 75


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LE LABORATOIRE DES SCIENCES DU GENIE CHIMIQUE


PRESENTATION GENERALE :
Le Laboratoire des Sciences du Génie Chimique (LSGC) est une unité du CNRS, située à Nancy. Ce laboratoire emploie près de 200 personnes. Plus de la moitié sont des permanents : chercheurs CNRS, enseignants chercheurs (maîtres de conférences et professeurs d'université), ingénieurs, techniciens, administratifs. Le reste du personnel est essentiellement constitué de doctorants, c'est-à-dire d'étudiants, la plupart ingénieurs, titulaires d'un DEA, préparant pendant trois ans une thèse de doctorat.
Ie LSGC fait partie de l'une des deux universités scientifiques de Nancy : l'institut national polytechnique de Lorraine (INPL), qui regroupe sept écoles d'ingénieurs. Il est principalement hébergé par l'Ecole nationale supérieure des industries chimiques.

Ce laboratoire a une vocation de recherche à la fois fondamentale et appliquée. Il se trouve au cœur de réseaux de recherche internationaux et a tissé des relations étroites avec le monde industriel français et étranger.

MISSIONS :
Le laboratoire développe les sciences du génie chimique, discipline qui a pour objet de concevoir et de maîtriser les procédés chimiques [un procédé peut être défini comme un ensemble d'opérations industrielles destinées à transformer la matière ou l'énergie pour obtenir un produit fini.] et biochimiques, dans le but de fabriquer des produits aussi divers que des plastiques ou du chlore. Le génie chimique se situe à l'interface de sciences de base comme la chimie, la physique, la mécanique et d'autres sciences telles l'informatique, l'automatique etc.

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DOMAINES D'INTERVENTION :
Le Laboratoire traite de questions très diverses, comme par exemple :
  • Comment fabriquer un produit (un plastique, une mousse, un gel etc.) à l'échelle industrielle ?
    Il s'agit de trouver comment passer de l'échelle du laboratoire permettant de fabriquer quelques grammes d'un produit, à la fabrication industrielle de plusieurs tonnes de ce produit, ceci dans des conditions de sécurité, de qualité de produit et de respect de l'environnement optimales.

  • Comment séparer des produits ?
    Si au terme de sa fabrication un produit n'est pas " pur ", il présente peu d'intérêt. Il faut donc concevoir et mettre en œuvre des méthodes de séparation avancées de ses composés.
    Le travail effectué par le laboratoire sur le filtre anti-plomb fait appel à ce type de méthode (voir paragraphe intitulé plomb et adsorption).

  • De plus en plus, le laboratoire s'intéresse à des problèmes d'ordre environnemental concernant la purification de l'eau, de l'air et la dépollution des sols.
    Ce sont des questions à fort enjeu sociétal (on sait par exemple que l'approvisionnement en eau potable sera l'un des problèmes majeurs de ce siècle).



PLOMB ET ADSORPTION :

L'adsorption consiste à retenir, à la surface d'un matériau solide, un composé dissous dans un liquide ou présent dans un gaz. Le matériau solide ou adsorbant se présente souvent sous la forme de petits grains, comme un sable ou un charbon actif.

L'un des groupes de recherche du laboratoire travaille essentiellement sur les procédés de séparation par adsorption.
C'est dans ce groupe qu'a été étudiée l'adsorption du plomb dissous dans l'eau dans robinet. Cette recherche a abouti au choix d'un matériau adéquat, capable de retenir le plomb dissous, quelle que soit la composition de l'eau, et ceci bien que l'eau ne reste qu'environ une seconde au contact de ce matériau.
Les compétences du laboratoire en matière d'adsorption résultent d'une expérience de plus de trente ans dans ce domaine, et très peu de laboratoires en France affichent cette spécialité.


Contact :
Marie-Odile Simonnot 03-83-17-52-60, Marie-Odile.Simonnot@ensic.inpl-nancy.fr
Directeur du Laboratoire :
Professeur Michel Sardin, tel : 03 83 17 51 90
web : http://www.ensic.inpl-nancy.fr/ENSIC/LSGC/fr
adresse : LSGC, 1 rue Grandville BP 451, 54001 Nancy Cedex

Essais réalisés en laboratoire, au LSGC (Laboratoire des Sciences du Génie Chimique de Nancy)

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