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Communiqué de presse

Agence de l'Eau Adour-Garonne
90 rue du Férétra
31078 Toulouse Cedex 4

Toulouse, le 30 avril 1999

L'Agence de l’Eau Adour-Garonne dresse le bilan de l'assainissement communal du grand sud-ouest


L'Agence de l'Eau Adour-Garonne vient de dresser le bilan de l'assainissement des communes du grand sud-ouest atlantique. Dans l'ensemble, les chiffres montrent que la progression de l'élimination de la pollution annoncée dès le 6e programme d'intervention (1992/1996) continue, même si le rythme a tendance à se ralentir.

46,5 % de pollution domestique éliminée

Le taux de dépollution des agglomérations du bassin Adour-Garonne est passé de 35 % fin 1991 à 46,5 % en 1997. Cela représente un rythme moyen de progression de 1,9 point par an. Il faut cependant noter que cette progression, bien amorcée en 1992, 1993 et 1994, tend à se ralentir depuis 1995 pour se limiter à 1,1 % en 1997 (46,5 % en 1997, à comparer aux 45,4 % atteints en 1996). Cette situation résulte essentiellement de la faible augmentation du taux de collecte par rapport à 1996 (+ 0,4 %).
Néanmoins, le taux de dépollution calculé au niveau du bassin, masque une certaine disparité non seulement entre les départements mais également entre les agglomérations.

Des chiffres plus contrastés selon les départements

En tête du classement : la Lozère, avec un taux de dépollution de 66 %, suivie de l'Aveyron (64 %). A noter cependant pour la Lozère que les campagnes de contrôle des ouvrages d'épuration ont été effectuées, dans l'ensemble, au cours de périodes de faible pluviométrie, et donc dans des conditions optimales de collecte d'eaux usées (peu de pertes au niveau des déversoirs d'orage) et d’une efficacité maximale des installations.
En queue de classement, la Dordogne (37%), les Pyrénées-Atlantique (32%) et l’Ariège avec un taux de 22%.

A noter que pour l'Ariège, la mise en service récente de la station de 100 000 EH du Syndicat Intercommunal d'Aménagement de Lavelanet et des Communes Environnantes contribuera à améliorer très sensiblement son niveau de dépollution suite au traitement en commun des eaux usées domestiques des communes adhérentes et des effluents produits par les usines textiles implantées sur leur territoire.

Si certains départements stabilisent leur taux (bon niveau global pour la Charente-Maritime, l'Aveyron et la Haute-Garonne, niveau global moyen pour les Hautes-Pyrénées et le Lot-et-Garonne), les autres progressent.
Le département du Tarn voit par contre son taux baisser de deux points (de 43 à 41 %). Il en est de même pour le Tarn-et-Garonne qui passe de 48 à 46 % mais reste toujours au niveau de la moyenne du bassin.

Des chiffres influencés par 1’effort de certaines agglomérations

Les contraintes réglementaires que doivent respecter les agglomérations, tant au niveau des délais pour s'équiper en systèmes de collecte et de traitement de leurs effluents que de celui de l'efficacité demandée pour leurs ouvrages d'épuration, contribuent également au contraste dans l'évolution de leur taux de dépollution. Ainsi, pour les agglomérations de plus de 10 000 habitants situées en zone sensible, on observe un taux de dépollution de 56 % qui s'avère supérieur à l'objectif de 50 % escompté pour 1997. Il est en outre supérieur de près de 10 points au taux moyen du bassin.
Par ailleurs, le nombre d'agglomérations ayant déjà atteint l'objectif final de dépollution de 60 % pour la fin 2001, continue à croître.
En 1997, 18 % d'entre elles représentant 1 400 000 EH, soit 20 % de la pollution totale produite (domestique + industrielle raccordée aux réseaux communaux d'assainissement) ont d'ores et déjà atteint cet objectif.

Une progression constante de l'efficacité des ouvrages d'épuration

Avec un rendement moyen des stations d'épuration de 73,3 %, la progression par rapport à 1991 a été de + 9,3 points (soit 1,6 point par an).
Cependant, la progression de 1,1 % constatée en 1997 par rapport à1996 devra être renforcée pour atteindre l'objectif de 80 % escompté en 2001.

Rappelons que le bassin Adour-Garonne est constitué de 6 863 communes, dont 1650 sont redevables de l'agence pour la pollution domestique générée par leurs habitants et parmi celles-ci 151 seulement sont classées "communes urbaines". Les 5 213 communes rurales abritant moins de 400 habitants agglomérés et donc non redevables de l'Agence ne sont pas prises en compte dans ce bilan, bien qu'elles représentent un total de 1 500 000 habitants, soit 30 % de la population totale permanente du bassin.
N'est pas prise non plus en compte dans ce bilan, la "population éparse" de 720 000 EH des communes redevables, c'est-à-dire la population de l'habitat isolé dépendant de systèmes d'assainissement non collectifs (assainissement autonome).

Contact presse: Marie-Martine Galaup - Tél. 05 61 36 37 24
Contact technique : Jean-Pierre Serrano - Tél. 05 61 36 35 05


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