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Communiqué de presse
Agence de l'Eau Adour-Garonne
90 rue du Férétra
31078 Toulouse Cedex 4

Toulouse, juin 2000

L'Agence de l'Eau Adour Garonne dresse le bilan de l'assainissement des communes du grand sud-ouest

Dans l'ensemble, les chiffres montrent que la progression de l'élimination de la pollution annoncée dès le 6e programme d'intervention (1992/1996) continue.

Un taux de dépollution qui marque le pas

Le taux de dépollution* des agglomérations du bassin Adour-Garonne est passé de 35% fin 1991 à 45,9% en 1998, soit une progression de près de 11 points. Si on excepte la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) et la ville de Toulouse, ce taux a progressé de 15 points (il atteint 47% en 1998 alors qu’il était de 32% fin 1991). Le taux de dépollution des deux principales agglomérations du bassin baisse en raison :

  • du retard dans l’aménagement des stations d’épuration de Louis Fargue et de la Jalle pour la CUB. Rappelons que cette dernière a engagé avec l’Agence de l’Eau un contrat d’agglomération programmant 736 millions de francs de travaux sur 5 ans (1997/2001) pour compléter les installations d'assainissement déjà en place. A terme, ce contrat permettra de réaliser 110 000 EH en rénovation d’ouvrages, de mettre en place 177 000 équivalents-habitants (EH) de capacité nouvelle, de traiter 60 000 EH* d’azote ammoniacal, de collecter 20 000 EH supplémentaires et de ramener aux stations d'épuration en place 207 000 EH correspondant à une pollution jusque là rejetée directement dans le milieu naturel ;
  • du recalage du dispositif d’auto-surveillance pour Toulouse (dont les résultats expriment désormais un taux de collecte* inférieur à celui estimé auparavant) et des difficultés rencontrées par l’exploitant pour l’élimination des boues produites (13 000 tonnes de matières sèches par an). Ce problème devrait trouver solution dès cette année avec la mise en œuvre de plusieurs filières complémentaires de traitement.
Des résultats contrastés selon les départements

En tête du classement : l'Aveyron, avec un taux de dépollution de 66,2 %, suivi de la Lozère (63,2%).
En queue de classement, l'Ariège avec un taux de 22,4%, les Pyrénées-Atlantiques (38,5%) et la Dordogne (38,8%). A noter que les résultats de ces trois départements sont tout de même en progression par rapport à la campagne précédente où les chiffres étaient respectivement de 22% pour l’Ariège, 32% pour les Pyrénées Atlantiques et 37 % pour la Dordogne. Certains départements voient par contre leur taux baisser ; on peut citer notamment la Haute-Garonne, qui passe d’un taux de 55% à 47,7%, le Gers (47,7% contre 51%), le Lot-et-Garonne (46% contre 43,6%) ou encore la Lozère (63,2% contre 66%).

Des résultats influencés par les contraintes réglementaire

Les contraintes réglementaires que doivent respecter les agglomérations, tant au niveau des délais pour s'équiper en systèmes de collecte et de traitement de leurs effluents (fin 1998 pour celles de plus de 10 000 EH* situées en zones sensibles* et fin 2000 pour celles de plus de 15 000 EH* situées hors zones sensibles) que de celui de l'efficacité demandée pour leurs ouvrages d'épuration, contribuent également au contraste dans l'évolution de leur taux de dépollution.
Ainsi, pour les agglomérations de plus de 10 000 habitants situées en zone sensible, on observe un taux de dépollution de 54 %, qui s'avère supérieur de 8 points au taux moyen global du bassin.
Par ailleurs, le nombre d'agglomérations ayant déjà atteint l'objectif final de dépollution de 60 % pour la fin 2001, continue à croître.
En 1998, 20 % d'entre elles ont d'ores et déjà atteint cet objectif.

Rappelons que le bassin Adour-Garonne est constitué de 6 863 communes, dont 1650 sont redevables de l'Agence pour la pollution domestique générée par leurs habitants ; parmi celles-ci, 151 seulement sont classées "communes urbaines". Les 5 213 communes rurales abritant moins de 400 habitants agglomérés -et donc non redevables de l'Agence- ne sont pas prises en compte dans ce bilan (1 500 000 habitants, soit 30 % de la population totale permanente du bassin).
N'est pas prise non plus en compte dans ce bilan, la "population éparse" (plus de deux millions d’EH), c'est-à-dire la population de l'habitat isolé dépendant de systèmes d'assainissement autonome.

Toulouse, le 26 juin 2000
Contact presse : Marie-Martine Galaup - Tél. 05 61 36 37 24
Contact technique : Jean-Pierre Serrano - Tél. 05 61 36 35 05
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