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logo RNDE RNDE : Le Réseau National des Données sur l'Eau

Source : site internet du Rnde : www.rnde.tm.fr


Le Réseau National des Données sur l'Eau -RNDE- fédère les principaux producteurs et usagers des données sur l'eau en France.

Objectifs
Le RNDE facilite l'accès aux données sur l'eau en mettant en place un système permanent de collecte, de conservation et de mise à disposition des données.

Il doit permettre :
- de donner aux décideurs et gestionnaires les moyens d'orienter les décisions et d'en contrôler leurs effets,
- de satisfaire aux engagements internationaux de la France en matière de fourniture d'information sur la ressource,
- d'assurer la préservation d'un patrimoine de données coûteux à produire,
- de faire connaître le travail des producteurs de données.

Organisation
Initié en 1992 par le Ministère de l'Environnement et les Agences de l'Eau, le protocole RNDE s'est élargi progressivement aux principaux acteurs du domaine de l'eau, producteurs de données ou détenteurs d'une expertise spécifique.
Les partenaires du RNDE décident en commun des actions à mener et des moyens à mettre en oeuvre. Ils ont confié l'animation du réseau à l'Office International de l'Eau.

Un langage commun : le SANDRE
La circulation électronique des données entre producteurs et utilisateurs s'appuie sur un langage commun : le SANDRE.

Un réseau de banques de données
Le RNDE s'appuie sur un ensemble de bases de données :
- les banques de bassin, animées par les Agences de l'Eau et les Directions Régionales de l'Environnement veillent à ce que les données produites dans les bassins soient collectées, conservées et accessibles,

- les banques thématiques nationales :
HYDRO pour l'hydrométrie, PLUVIO pour la pluviométrie, QUADRIGE pour la qualité des eaux littorales, la BHP pour les populations de poissons,
- une banque nationale, BNDE, fournit les traitements de données demandés par les utilisateurs nationaux.

Des produits

Le RNDE réalise chaque année des exploitations de données destinées à apporter une information synthétique à un public non spécialiste comme des inventaires ou des bilans.

Pour une présentation plus détaillée du RNDE, sur son site, (au format Word) : RNDE.ZIP (64 Ko)

Contacts :
Elisabeth LOUVET
E-mail : hydro@environnement.gouv.fr
Adresse postale : Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement
Direction de l'Eau
20, Avenue de Ségur
75302 PARIS 07 SP

ou

Dominique PREUX
E-mail : d.preux@oieau.fr
Adresse postale : Office International de l'Eau
Direction de la Documentation et des données
15, Rue Edouard Chamberland
87065 LIMOGES Cedex



SIWI : Stockholm International Water Institute

Source : site internet du Siwi

SIWI Organization

The Stockholm International Water Institute (SIWI) is a contribution to the international efforts to combat the global escalating water crisis.

SIWI bases its work on the comprehensive knowledge and experience gathered during many years of international water- related activities in Stockholm and on close cooperation with universities, technical institutes and other scientific institutions in Stockholm and elsewhere in Sweden. A global network of cooperating institutions is under development.

SIWI was created as an interim organization and is linked to the Stockholm Water Company. responsible forthe Stockholm Water Symposium. SIWI will be developed into an independent organization with an international board of directors and an international staff. The Stockholm Water Foundation, which is the founder of the Stockholm Water Prize and the Stockholm Junior Water Prize, supports creation of an international water institute in Stockholm and has entrusted SIWI to administrate the Prize activities and coordinate them with the Stockholm Water Symposium and other water -related activities in Stockholm.

Under SIWI, the Stockholm Water Initiative will initiate and carry through studies and evaluations as well as elaborate action programs within the fields of Integrated Water Resources Management and Integrated Coastal Zone Management. SIWI is also responsible for the Stockholm Water Symposium, the Stockholm Water Prize and the Stockholm Junior Water Prize.

Stockholm International Water Institute

Mailing address:
S-106 36 Stockholm
Visiting address:
Torsgatan 14, 106 36 Stockholm
Phone: +46-(0)8-736 20 08
Fax: +46-(0)8-736 20 22
E-mail: siwi@siwi.org

Stockholm Water Foundation Founders :
Anglian Water International / Aragon Fondkommission / Bacardi Limited / Digital Equipment / General Motors / Grundfos / ITT Flygt / Kemira Kemwater / KPMG Bohlins/ Ragn-Sells / SNECMA / Stockholm Water Festival / Swedish State Railways (SJ)/ Uponor / Water Environment Federation (WEF)

Stockholm Water Foundation Patrons :
AGA Gas / Marabou / Orrefors / VAI VA-PROJEKT / SAS - Scandinavian Airlines / SIAB / Telemedia / Walleniusrederierna

Another 30 Swedish and international companies have made contributions to the work of the Foundation.

The Stockholm Water Prize

The Stockholm Water Prize (voir the Stockholm Water Prize 1998) is awarded yearly by the Stockholm Water Foundation. The statutes of the Stockholm Water Foundation stipulate:

"The Stockholm Water Prize shall be awarded to an institution, organization, private individual or company that has made a substantial contribution by applied research or by concrete results to the conservation of the world's water resources with emphasis on the recent past."

The Stockholm Water Prize enjoys the patronage of HM King Carl XVI Gustaf of Sweden.

Website : www.siwi.org



WHYCOS : Système mondial d'observation du cycle hydrologique


logo OMM Source : extrait du document WHYCOS Système mondial d'observation du cycle hydrologique/Organisation météorologique mondiale/OMM-N°876


LA NECESSITE DU WHYCOS

La pression qui s'exerce sur les ressources en eau douce s'est fortement accrue au cours du xxe siècle. La population mondiale, qui atteint déjà 5,5 milliards de personnes, va passer à 8 milliards d'ici 20 ans. On a estimé en 1997 qu'un tiers de la population mondiale vit dans des conditions de stress hydrique, et l'on s'attend que cette proportion passe à deux tiers de la population mondiale d'ici 2025.
La demande d'eau ne peut qu'augmenter, mais la montée de la pollution risque de réduire la quantité d'eau d'une qualité appropriée qui sera disponible. Les usages de l'eau pour la culture irriguée ou pour la production d'énergie hydroélectrique sont en rivalité à l'intérieur des frontières nationales. Parallèlement, on considère de plus en plus le maintien de la santé des écosystèmes aquatiques comme un souci primordial. Environ 300 bassins fluviaux et de nombreux aquifères sont partagés par deux ou plusieurs nations. La concurrence pour l'eau parmi les nations pourrait devenir une source de conflit.


Dans ces circonstances, la planification et la prise de décisions doivent atteindre de nouveaux niveaux de perfectionnement, de fiabilité et d'approbation. Cela va exiger des informations rapides, précises et exhaustives à propos de la situation des ressources en eau, qui viendront en complément des informations sur les dimensions économiques, sociales et environnementales de l'utilisation de l'eau. Malheureusement, dans de nombreuses régions du monde, les systèmes de collecte et de gestion des informations sur l'eau sont insuffisants et se détériorent dans de nombreux cas.
L'insuffisance des ressources permettant d'entretenir les stations d'observation, la diversité des techniques de collecte des données, les variations dans les procédures d'assurance qualité et les normes selon les institutions et les pays, le manque de fiabilité des systèmes de télécommunications et le caractère désuet des systèmes de gestion de l'information posent des difficultés particulières.

C'est pour toutes ces raisons que le Système mondial d'observation du cycle hydrologique (WHYCOS) a été lancé en 1993 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), en association avec la Banque mondiale. Le WHYCOS a pour objectifs :

  • de renforcer les capacités techniques et institutionnelles des Services hydrologiques de recueillir et de traiter des données hydrologiques et de répondre aux besoins des utilisateurs finals en matière d'informations sur la situation et la tendance des ressources en eau;
  • d'établir un réseau mondial d'observatoires hydrologiques nationaux chargés de fournir des informations d'une qualité homogène, transmises en temps réel aux bases de données nationales et régionales par l'intermédiaire du Système mondial de télécommunications de l'OMM;
  • de promouvoir et de faciliter la diffusion et l'exploitation des informations sur l'eau, au moyen de techniques modernes d'information telles que le World Wide Web et les CD-ROM.


    Services hydrologiques nationaux

    Les Services hydrologiques et hydrométéorologiques nationaux jouent un rôle essentiel pour la formulation d'une position et une coordination nationales concernant des questions pertinentes telles que l'évolution du climat, la désertification, la disponibilité d'eau douce, la dégradation de l'environnement et les catastrophes naturelles. Ils recueillent, stockent et traitent des données et informations hydrologiques nécessaires à divers usages :

  • évaluation des ressources en eau du pays (quantité, qualité, répartition dans le temps et l'espace, potentiel de développement lié à l'eau et capacité à faire face à la demande actuelle ou prévisible);
  • planification, conception et mise en oeuvre de projets relatifs à l'eau;
  • évaluation des incidences environnementales et socio-économiques des pratiques de gestion des ressources en eau (existantes et proposées) et adoption de politiques et de stratégies saines;
  • évaluation des incidences sur les ressources en eau d'autres activités non liées à l'eau, comme l'urbanisation et l'exploitation forestière;
  • garantie de la sécurit‚ des personnes et des biens contre des catastrophes liées à l'eau, en particulier les inondations et les sécheresses.

    Dans de nombreux pays, les décideurs ne reconnaissent pas les avantages économiques considérables qu'offrent les Services hydrologiques nationaux. La valeur économique des données et des prévisions peut être mesurée par des caractéristiques telles que les dommages évitables, la perte d'opportunités et la conception trop ou insuffisamment poussée des projets relatifs à l'eau qu'il est possible d'éviter. Le ratio avantages-coûts des données et produits hydrologiques tels que les prévisions est nettement supérieur à un : il va de 1,5 à plusieurs dizaines; on trouve des valeurs de 6,4 et de 9,3 dans des études réalisées en Australie et au Canada. Cependant, lorsqu'on évalue les avantages de l'information hydrologique, on risque d'en sous-estimer la valeur réelle, qui n'est pas facile à exprimer en termes monétaires.


    LE PRINCIPE DU WHYCOS

    Le WHYCOS est un programme mondial ayant pour modèle la Veille météorologique mondiale de l'OMM. Il se compose de deux éléments :

  • une composante de soutien, qui renforce les liens de coopération entre les pays participants;
  • une composante opérationnelle, qui assure une mise en oeuvre "sur le terrain" au niveau des bassins fluviaux régionaux et internationaux.

    Le WHYCOS est fondé sur un réseau mondial de stations de référence qui, par l'intermédiaire de satellites, transmettent des données hydrologiques et météorologiques en temps quasi réel aux Services hydrologiques nationaux et aux centres régionaux. Ces données permettent de maintenir des bases de données nationales et régionales réparties d'une qualité régulièrement élevée, constamment mises à jour. Le WHYCOS se propose de soutenir, dans le monde entier, la création et l'amélioration de systèmes d'information susceptibles de fournir des données fiables sur l'eau aux planificateurs des ressources, aux décideurs, aux scientifiques et au grand public.

    Le WHYCOS ne remplace pas les programmes d'observation hydrologique existants; il est complémentaire. Des jeux de données régionales d'une qualité homogène pouvant être utilisés pour préparer des produits d'évaluation et de gestion des ressources en eau vont constituer un élément important du WHYCOS. Cependant, le WHYCOS a été conçu, de façon peut-être plus importante, comme un moyen de transfert de technologies, de formation et de renforcement des capacités. Le WHYCOS est développé sous forme de composantes régionales, les HYCOS, qui répondent aux priorités définies par les pays participants. Dans sa phase initiale, le WHYCOS s'est attaché à créer des composantes dans les bassins fluviaux internationaux, dans les bassins récepteurs des mers intérieures et dans les régions d'Afrique mal desservies en informations hydrologiques.

    En définissant un cadre de lignes directrices et de normes communes, le WHYCOS permet l'exploitation des informations émanant des HYCOS régionaux en vue d'applications à plus grande échelle, comme la recherche sur le cycle hydrologique mondial. Ainsi, le WHYCOS peut apporter une contribution importante aux travaux d'autres programmes de l'OMM et de programmes scientifiques internationaux pour lesquels des informations sur l'eau sont nécessaires.



    Quels sont les avantages du WHYCOS ?

    Le WHYCOS devrait.

  • faciliter le transfert de technologies et la formation et contribuer, selon les besoins, au renforcement des capacités des Services hydrologiques nationaux d'offtir les informations relatives à l'eau dont ont besoin les planificateurs, les décideurs, les scientifiques et le grand public;
  • stimuler les activités d'évaluation des ressources en eau et faire mieux reconnaître l'apport des Services hydrologiques;
  • favoriser la modernisation et l'entretien des bases de données nationales;
  • permettre de recueillir et de diffuser plus efficacement les informations relatives à l'eau en renforçant la coopération au niveau des bassins fluviaux, à l'échelon régional et à l'échelle mondiale;
  • promouvoir l'adoption de normes communes sur le plan international;
  • améliorer considérablement la connaissance de la situation et des tendances des ressources mondiales en eau douce comme base pour l'établissement de priorités et la planification d'actions internationales;
  • soutenir les activités internationales visant à comprendre le cycle hydrologique mondial et l'atmosphère du globe.


    Les stations de référence du WHYCOS

    Le réseau mondial du WHYCOS va se composer initialement d'un millier de stations de référence implantées sur des cours d'eau, lacs et réservoirs importants ou essentiels. Les stations, qui seront proposées par les pays participants, seront choisies parmi des stations existantes, faciles à porter aux normes techniques communes du système WHYCOS. Les critères de sélection comprendront :

  • la disponibilité d'archives de longue date;
  • un rapport stable entre le niveau de l'eau et le débit;
  • l'importance régionale.

    Normalement, les stations vont effectuer un ensemble minimum d'observations : - niveau de l'eau et débit;
    - précipitations;
    - température;
    - humidité.

    D'autres variables nécessaires pour évaluer l'évapotranspiration potentielle et pour décrire les caractéristiques physiques et chimiques de l'eau vont également être mesurées sur de nombreux sites.
    Les stations seront équipées de plates-formes de collecte de données qui, par l'intermédiaire de satellites météorologiques (METEOSAT, GOES, etc.) et du Système mondial de télécommunications de l'OMM, vont transmettre les informations vers des stations de réception de données situées dans des centres régionaux et nationaux. Si les pays acceptent d'offrir un accès gratuit aux données échangées par l'intermédiaire du WHYCOS sous la conduite de l'Organisation, l'utilisation des satellites sera gratuit.


    Bases de données régionales

    Les bases de données régionales des HYCOS seront réparties, avec des centres opérationnels implantés au niveau national et régional (centres pilotes régionaux), reliés par des réseaux de communication souples et faciles à utiliser. Les bases de données seront alimentées en temps réel par les stations auxquelles elles seront raccordées par satellite ou par d'autres réseaux de transmission. Elles recevront aussi, à intervalles réguliers, des données des Services hydrologiques en provenance de stations d'observation qui ne seront pas reliées aux réseaux de transmission. Des données sélectionnées seront aussi transmises au Centre mondial de données sur l'écoulement, où elles seront ajoutées à ses archives mondiales.
    Les bases de données prendront en charge :

  • le contrôle du fonctionnement du réseau régional de stations de référence;
  • la diffusion des données aux utilisateurs finals au niveau national, régional et mondial;
  • la préparation de produits en vue d'une évaluation régionale des ressources en eau et des sécheresses;
  • la gestion, la prévision des crues et l'exploitation des réservoirs.

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