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eau & ressources

L’environnement dans l’Union européenne à l’aube du XXIème siècle [eau]

Agence Européenne pour l'Environnement
Synthèse: appendice
Faits et résultats par problème environnemental

 

[Extrait du document]

Stress hydrique

La pression exercée sur les ressources en eau affecte les habitats, en particulier les zones humides, et peut engendrer contamination et tarissement des eaux souterraines et de surface, phénomènes à l’origine de la dégradation du sol, d’une salinité phréatique excessive et de la désertification.
Dans l’UE, les pays candidats à l’adhésion et les pays de la zone européenne de libre-échange, les ressources en eau représentent 1897 km3/an, dont 16% sont prélevés et 5% consommés (ne retournent pas au site de prélèvement).

Une précédente tendance à la hausse de la demande en eau s’est récemment stabilisée. L’industrie et les ménages utilisent l’eau de manière plus efficace. Les perspectives pour l’utilisation de l’eau dépendent dans une large mesure de l’utilisation agricole, qui sera affectée par les développements de la politique agricole commune, et des approches de tarification de l’eau. L’agriculture consomme beaucoup plus d’eau que d’autres secteurs (environ 80% contre 20% pour des usages industriel et urbain et 5% pour l’eau de refroidissement). Les pays méditerranéens sont les principaux consommateurs d’eau dans l’UE – essentiellement à des fins agricoles, bien que les pressions de développement dans les régions comparativement sèches constituent également un facteur. Les estimations relatives aux futurs prélèvements totaux de l’UE révèlent de très légères augmentations.

Le débit des cours d’eau transfrontières représente une part importante des ressources de nombreux pays. En Hongrie par exemple, l’eau douce coulant des pays en amont correspond à 95% des ressources totales – aux Pays-Bas et en République slovaque, cette proportion est supérieure à 80%, et la Grèce, l’Allemagne et le Portugal dépendent d’importation d’eau pour plus de 40% de leurs ressources. Alors que des accords internationaux contrôlent la qualité et la quantité de l’eau importée, des tensions peuvent apparaître, en particulier là où les ressources (dans les pays en amont ou en aval) sont limitées.

Les inondations constituent les formes les plus courantes et les plus onéreuses de catastrophe naturelle dans la région méditerranéenne et en Europe centrale. Elles ont également été plus fréquentes ces dernières années dans le bassin hydrographique rhénan. La gestion des ressources en eau doit être étroitement intégrée à la protection contre les inondations et à la préservation de la biodiversité.

L’environnement dans l’Union européenne à l’aube du XXI ème siècle

Dans l’UE, le nombre de cours d’eau fortement pollués a sensiblement diminué, essentiellement en raison des réductions des rejets ponctuels de matières organiques et de phosphore.
Les progrès ont été moins significatifs en Europe méridionale et orientale. Le niveau de phosphore des lacs européens a considérablement baissé - mais la qualité de l’eau de nombreux lacs dans de vastes régions d’Europe est toujours Après la mise en oeuvre de la directive faible. Les concentrations de nitrates dans les cours d’eau de l’UE ont peu changé depuis 1980, ne bénéficiant pas de la réduction de l’utilisation d’engrais azotés en agriculture.
Dans certaines régions de l’UE, l’eau potable contaminée par les nitrates est un problème grave, en particulier lorsqu’elle provient de sources souterraines relativement peu profondes qui mettent du temps à se reconstituer. Les activités agricoles dans les pays candidats à l’adhésion sont généralement moins intensives que dans l’UE; certaines régions enregistrent néanmoins des niveaux élevés de nitrate, notamment celles où la population rurale tire son eau potable de puits peu profonds très pollués.

La consommation d’engrais a augmenté dans les années 1960 et 1970 pour diminuer à partir du milieu des années 1980. La consommation d’engrais phosphorés dans la plupart des pays communautaires a culminé vers le début des années 1980, et l’utilisation d’engrais azotés a suivi la même évolution dans la deuxième moitié des années 1980. Dans les pays candidats à l’adhésion, la consommation d’engrais a chuté, mais pourrait augmenter en raison de la croissance de la production agricole.

Dans l’UE, une proportion élevée d’eaux résiduaires est traitée avant le déversement: 90% de la population communautaire est reliée à un réseau d’égouts et 70% à des stations de traitement des eaux résiduaires, malgré l’existence de différences entre les pays septentrionaux et méridionaux. La mise en œuvre intégrale de la directive communautaire relative au traitement des eaux urbaines résiduaires permettra de réduire les rejets de matières organiques et de phosphore d’environ deux tiers et un tiers, respectivement. Dans les pays candidats à l’adhésion, 40% de la population n’est pas raccordée à un réseau d’égoûts et 18% des eaux résiduaires sont déversées sans être traitées. Les 42% d’eaux résiduaires restantes sont traitées avant d’être déversées dans les eaux de surface, et la majorité des eaux résiduaires font l’objet d’un second traitement afin d’en retirer les matières organiques.

La modernisation des stations de traitement en fonction des normes européennes réduirait considérablement les rejets de substances polluantes: deux tiers des matières organiques et environ la moitié des nutriments. Dans le même temps, l’intensification du traitement des eaux urbaines résiduaires accroîtra la quantité des boues restantes contaminées.
La mise en œuvre de la directive sur les nitrates s’est avérée insuffisante dans la majorité des États membres, et des procédures ont été lancées contre ceux qui ne s’y sont pas encore conformés. La mise en œuvre de la directive relative au traitement des eaux urbaines résiduaires a été plus satisfaisante: tous les États membres ont mis en place des programmes d’investissement considérables pour respecter les objectifs fixés. Leur réalisation devrait encore améliorer l’état des eaux communautaires avant la fin du siècle. Toutefois, si des mesures plus strictes ne sont pas prises pour réduire les rejets provenant de l’agriculture, ce progrès pourrait s’avérer insuffisant pour parvenir à améliorer la qualité des eaux européennes. À long terme, la directive-cadre sur l’eau, actuellement proposée, permettrait d’encourager la gestion intégrée de l’eau au niveau des bassins hydrographiques, de définir un objectif écologique global et de traiter d’autres pressions non couvertes par la législation existante.

 

NOTIFICATION LEGALE

Le présent rapport ne reflète pas nécessairement, par son contenu, les positions officielles de la Commission européenne ou d’autres institutions de la Communauté européenne. Ni l’Agence européenne pour l’environnement ni aucune personne ou société agissant pour le compte de l’Agence n’est responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations présentées dans ce rapport.
De nombreuses autres informations sur l’Union européenne sont disponible su Internet via le serveur Europa (http://europa.eu.int).
Un fiche bibliographique figure à la fin de l’ouvrage.
Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes, 1999
ISBN: 92-9167-132-0
© AEE, Copenhague, 1999
Reproduction autorisée moyennant mention de la source.
Printed in Italy
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