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Cliquez sur le logo pour rejoindre le site. Toronto - 27 septembre 2001
Communiqué

Rapport de 2001 sur l'état des Grands Lacs

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Fiche d'information

La Conférence sur l'état des écosystèmes lacustres (CEEL) est une conférence binationale qui depuis 1994 se tient tous les deux ans sous l'égide des gouvernements canadien et américain afin d'évaluer l'état des Grands Lacs et d'en faire rapport, comme l'exige le Protocole de 1987 sur l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs (AQEGL).

La CEEL présente une évaluation scientifique de l'état des Lacs et s'adresse aux personnes qui prennent des décisions concernant les Grands Lacs dans les gouvernements fédéraux, les États, les gouvernements des provinces, les Premières Nations et les Tribus, les organismes non gouvernementaux, les scientifiques, l'industrie, les groupes de loisirs, les pêcheurs sportifs, les pêcheurs commerciaux et les professionnels de la santé.

Après la CEEL, se basant sur les données discutées à la conférence, les gouvernements préparent un rapport sur l'état des Grands Lacs.

L'histoire de l'AQEGL et le besoin d'indicateurs

En 1972, le Canada et les États-Unis ont pris une initiative concertée pour corriger les problèmes des 300 dernières années en signant l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs (AQEGL).

L'AQEGL exprime l'engagement du Canada et des États-Unis à restaurer et à maintenir l'intégrité chimique, physique et biologique des eaux de l'écosystème du bassin des Grands Lacs. Les gouvernements travaillent depuis 25 ans à concrétiser cet idéal. Le protocole de 1987 à l'Accord demande l'élaboration d'indicateurs de la santé de l'écosystème.

Des milliards de dollars ont été investis par les deux pays afin d'améliorer la santé des Grands Lacs et pour se rapprocher des buts de l'Accord. Des politiques, des règlements et des programmes ont été élaborés pour résoudre les problèmes complexes relatifs aux Grands Lacs, notamment la question de la pollution par des nutriments et des produits chimiques toxiques persistants, la destruction des habitats, la perte d'espèces indigènes et l'apparition d'espèces non indigènes, la transformation des rives, les dépôts de polluants atmosphériques et de nombreux autres.

Les défis que présente la gestion de l'écosystème du bassin des Grands Lacs sont des problèmes complexes à long terme qui exigent de la société qu'elle s'applique à soigner et à protéger ces trésors inestimables d'eau douce et leur système de soutien vital, le bassin dans lequel ils reposent.

Une façon claire de faire état des progrès réalisés était nécessaire. La série d'indicateurs des Grands Lacs (82 en tout) nous aidera à évaluer les progrès accomplis pour remplir l'engagement binational contenu dans l'AQEGL et à déterminer ce qu'il nous reste encore à faire pour atteindre les buts de l'Accord.

Qu'est-ce qu'un indicateur?

Un indicateur est une donnée ou un signal qui nous fournit de l'information sur les conditions nous entourant; c'est un outil qui nous renseigne sur l'état de vastes systèmes, comme l'environnement, l'économie ou même la météorologie. Il nous donne un indice de ce qu'est l'ensemble, un peu comme un morceau de casse-tête ou quelques morceaux assemblés.

Les indicateurs nous renseignent sur certaines conditions à un moment précis. Pour qu'ils soient vraiment utiles, il nous faut des indicateurs qui nous informent sur les tendances dans le temps.

Une des meilleures façons de suivre les tendances de la condition d'un système consiste à élaborer et à utiliser une « suite » d'indicateurs. En examinant ensemble un certain nombre d'indicateurs, nous pouvons voir dans quelle direction va un système, s'il monte, descend, avance ou recule. Nous pouvons alors déterminer s'il s'améliore ou s'il empire ou encore s'il demeure stationnaire.

Dans le contexte environnemental et pour la CEEL, les indicateurs sont souvent classés en trois catégories, donnant de l'information sur :

  • l'état de l'environnement (les conditions environnementales autour de nous),
  • les pressions (ou influences) qui altèrent les systèmes naturels, et
  • les réactions des gouvernements, des industries, des organismes et des particuliers à ces pressions.

Les activités humaines (comment nous bâtissons et changeons l'environnement, les ressources que nous consommons) peuvent avoir une influence extraordinaire, parfois irréversible, sur l'état de l'environnement. Des indicateurs informent la société sur les pressions qui s'exercent sur l'environnement. La quantité de polluants rejetés dans l'environnement, le taux d'urbanisation, la présence d'espèces exotiques comme la moule zébrée et la quantité de terres humides asséchées (ou restaurées) constituent des indicateurs communs de ces pressions.

Les indicateurs d'activités fournissent des renseignements précieux sur les progrès accomplis vers la réalisation de certains buts. Les usines de traitement des eaux usées correspondent-elles aux cibles prévues dans les règlements? A-t-on atteint les objectifs établis localement pour la restauration des habitats des espèces sauvages? Les jeunes apprennent-ils à mieux connaître l'environnement dans les écoles? Les municipalités ont-elles adopté des programmes de contrôle des sédiments pour diminuer l'érosion des chantiers de construction?

On peut utiliser les indicateurs sur une certaine période pour surveiller les changements, cibler les programmes de recherche, de surveillance et de biorestauration, ainsi que pour définir des objectifs et des buts.

À quoi ressemblent les indicateurs de la CEEL?

La liste des indicateurs de la série est très diversifiée et elle compte actuellement 82 indicateurs qui ont été présentés et traités à la CEEL 98 qui s'est tenue à Buffalo (NY). Les indicateurs désignent la santé physique, chimique, biologique, économique et sociale du bassin des Grands Lacs. La variété des indicateurs proposés et le nombre de candidats reflètent le défi d'évaluer l'intégrité de l'écosystème complexe du bassin des Grands Lacs.

Jusqu'à maintenant, on a fait rapport sur 33 des 82 indicateurs selon les categories de CEEL suivantes :

  • les eaux libres du littoral et du large
  • les milieux humides côtiers
  • le littoral terrestre (y compris l'utilisation des sols)
  • la santé humaine
  • le littoral terrestre sans borne

Quelques exemples d'indicateurs sur lesquels on a fait rapport comprennent : les populations physiognomoniques, le dépôt dans l'atmosphère de produits chimiques toxiques, l'étendue du durcissement du littoral, les contaminants ayant un effet néfastes sur la Pygargue à tête blanche, la densité du milieu urbain, les pratiques agricoles durables, la qualité de l'air, l'utilisation de l'eau et les pluies acides.

Tous les deux ans, les nouvelles données serviront à informer le public et à faire état des progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs de l'Accord canado-américain sur la qualité de l'eau dans les Grands Lacs.

La CEEL 2002

Dans le cadre de la CEEL 2002, on fera rapport sur des indicateurs supplémentaires. Les indicateurs qui font l'objet du rapport refléteront la disponibilité des données pour chacun d'entre eux. L'identification de travaux supplémentaires à propos d'autres indicateurs fera partie des sujets abordés à la CEEL.

Les prochaines étapes

Au cours des 10 prochaines années, on fera rapport sur les 82 indicateurs.

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